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L'Inria souffle ses 40 bougies
Centré initialement sur les grands systèmes, l'Institut a pour vocation de promouvoir la recherche française en informatique, notamment en multipliant les partenariats entre universitaires et industriels.  (23/03/2007)
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INRIA
Baptisé d'abord Institut de recherche en informatique et automatique (IRIA), l'organisme est fondé le 3 janvier 1967, avec pour objectif de soutenir l'effort de recherche français sur le front des grands systèmes.

Initié sous l'impulsion du gouvernement Pompidou, sous la présidence du Général de Gaulle, il a pour objectif d'assurer l'indépendance de la France sur le terrain de l'industrie informatique. Un segment retenu alors comme un domaine stratégique par le gouvernement français, au même titre que l'énergie ou les télécoms.

Dès sa création, l'institut est amené à jouer un rôle dans la recherche et la formation, et dans la diffusion des connaissances scientifiques et techniques. Dans les années 1970, il est reconnu par l'Etat comme un organe de référence dans l'orientation de la recherche française en informatique. Son organisation commence à se structurer. Un premier laboratoire est mis sur pied. Les premiers projets pilotes sont initiés, dont le premier est la réalisation d'un réseau interconnectant les plusieurs grands centres de calcul français.

Dans les années 1980, l'INRIA change de dimension. Des centres de recherche sont créés à Rennes, Sophia Antipolis, puis Nancy. Parallèlement, l'organisme se tourne de plus en plus vers la recherche logicielle. Une orientation qu'incarne la première spin-off de l'institut qui voit le jour en 1984, Simulog, centrée sur l'ingénierie assistée par ordinateur. Une expérience de création d'entreprise qui s'est multipliée depuis, donnant naissance à 80 sociétés à ce jour.

A partir de 1995, une nouvelle ère s'ouvre pour l'INRIA. Celle du Web
En 1985, l'INRIA devient établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST), soulignant les vocations de l'institut en matière d'échanges scientifiques internationaux, de transfert et de diffusion des connaissances, et de valorisation industrielle des résultats des recherches. Dans les années qui suivent, son implication dans les programmes de recherche européens se renforce, notamment à travers le programme Ercim.

En 1987, la deuxième filiale de l'INRIA, Ilog, voit le jour. Avec pour objectif d'industrialiser les produits de l'institut en intelligence logicielle, elle représente sans doute l'une de ses plus grandes réussites. Spécialisée désormais dans les composants logiciels, notamment liés à l'optimisation et la gestion de règles métier, Ilog s'est hissé au rang de groupe international. La société occupe la troisième place des éditeurs français, derrière Dassault Systemes et Business Objects.

A partir de 1995, une nouvelle ère s'ouvre pour l'INRIA. Celle du Web. L'organisation est retenue par le W3C comme site pilote européen. L'institut est associé aux réflexions des différents gouvernements sur l'émergence des NTIC, notamment sous le gouvernement de Lionel Jospin. Au centre de sa mission : évaluer le développement de l'infrastructure Internet en France et les réponses à apporter face à l'accroissement du trafic, ainsi que les questions posées par le déploiement des systèmes d'information et des standards Internet.

"La prise de conscience de l'enjeux des nouvelles technologies de l'information remonte à 1999-2000", commente Michel Cosnard, président directeur général de l'INRIA. A l'époque, un plan est annoncé par le gouvernement visant à doubler les capacités de l'INRIA d'ici 2009. "Et depuis, tous les gouvernements ont suivi rigoureusement le calendrier", se félicite le président.

Depuis, le travail se poursuit. Des plans stratégiques sont définis tous les 5 ans. Aujourd'hui, l'institut affiche quatre grands axes de recherche : le Web sémantique, en lien avec le W3C, la sécurité informatique appliquée aux logiciels mais aussi aux biens et aux personnes, et le développement de systèmes informatiques pour la recherche biologique. "Nous sommes également reconnus au niveau mondial pour notre savoir-faire autour des méthodes formelles", ajoute Michel Cosnard. "Nous avons d'ailleurs suscité l'intérêt de Microsoft, société avec laquelle nous avons créé un centre de recherche commun sur le sujet : INRIA-Microsoft Research (lire la brève du 05/01/2007) ."

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Pour l'heure, l'INRIA compte 140 équipes de recherche. Son budget annuel s'élève à un peu moins de 200 millions d'euros, dont 80% sont pris en charge par l'Etat, 10% étant couverts par des ressources propres (issues de royalties liées à des brevets ou des licences INRIA). Le reste est pris en charge à parts égales par l'Agence Nationale de la Recherche, des fonds européens, et des partenariats industriels.

 
 
Antoine CROCHET-DAMAIS, JDN Solutions Sommaire Acteurs
 
 
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