ANALYSE
Sommaire Infrastructure 
Assurer la performance applicative en architecture SOA
Une architecture de services fait appel à des systèmes tiers présentant des performances parfois inacceptables pour les processus utilisateurs. Des répliquas de données peuvent être ajoutés pour régler cette difficulté.   (03/04/2007)
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 SOA
Dossier Urbanisme informatique : de l'intégration aux processus
Comment tenir ses engagements de performance applicative, en termes de temps d'accès et de disponibilité, dans le cadre d'une architecture orientée services (SOA) ? La question n'est pas forcément évidente.

Au sein des grandes entreprises, les processus métier construits à partir de tels environnements de services s'adossent en effet à des systèmes d'information hétérogènes (stocks, finance, CRM, etc.) sur lesquels les chefs de projets impliqués n'auront pas forcément prise...

"Ces systèmes tiers peuvent en outre répondre à des exigences différentes en matière de performance", explique Mariano Boni, Directeur Technique de Dreamsoft (Groupe Solucom). Dans ce contexte, une possibilité consiste à mettre en œuvre un engagement de service minimal. "Mais la plupart du temps, cette option n'est pas acceptable", ajoute Mariano Boni.

La solution est alors de dupliquer les bases de données des applications centrales sur des serveurs périphériques. Objectif de la manoeuvre : se doter de plusieurs points de consultation en cas d'indisponibilité des systèmes centraux, ou de performance dégradée de ces derniers. "C'est la théorie du double chemin", précise Mariano Boni. Ces flux de requêtes peuvent être eux-mêmes gérés par le biais de Web Services, qualifiés alors de services techniques.

Reste que ce dispositif ne peut être activé que dans le cas de requêtes de consultation. Exemple type : un service de souscription de contrats, qui fait appel à plusieurs sources de données (notamment les bases produits), en vue de rassemblée les informations dont il a besoin. "Dans ce cas, il faut alors accepter que les mises à jour des répliquas puissent avoir un décalage d'une journée", note le DT de Dreamsoft.

Un mécanisme qui implique un travail d'urbanisation technique important
La mise en place de la couche de services techniques nécessaire à la gestion des requêtes, ainsi qu'à la mise à jour des répliquas impliquent un travail d'urbanisation qui peut être important, mais qui s'avère nécessaire pour répondre au contrat de services clients.

Dans le cadre du déploiement d'une infrastructure de services, CNP Assurances exploite justement cette possibilité du SOA. Un mécanisme que le groupe utilise pour gérer des accès en 24/24 à son système d'information, notamment à l'attention des implantations lointaines de la société. "Une telle couche intermédiaire présente pour avantage de pouvoir assurer une gestion en asynchrone des transactions lancées depuis d'autres régions du monde", nous expliquais Patrick Chazé, chef de projet middleoffice chez CNP Assurances.

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Une solution qui permet d'éviter de multiplier les SI par zones géographiques, avec pour désavantage d'offrir à ces sites lointains une vision limitée des contrats et des dossiers à J-1 et un traitement des tâches par batch (traitement par lots).

Antoine CROCHET-DAMAIS, JDN Solutions Sommaire Infrastructure
 
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