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| Le Syntec dresse un bilan positif de l'année 2006 |
| Le syndicat patronal se veut optimiste pour 2007, et anticipe de nouveaux axes de croissance dans les métiers du conseil, de l'informatique embarquée et de l'offshore.
(06/04/2007) |
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Encore une bonne année pour le secteur des logiciels et des services, avec en 2006 une croissance mesurée par le Syntec Informatique à 6,5%. Une croissance comparable à celle de 2005, mais dont la répartition à toutefois changée : l'infogérance ne domine plus les autres activités (+6%), au contraire, mais cède la place aux activités de conseil (+8%).
Aucune activité n'accuse une baisse de son chiffre d'affaires. L'ingénierie s'avère la moins dynamique de toutes (+5,5%), derrière les logiciels (+6%) et l'infogérance donc. Par métier, le Syntec Informatique constate une nette augmentation de la demande sur le secteur de la banque / assurance (+8%), suivi par les télécoms et les médias (+6%), le commerce et la distribution (+6%), puis le secteur public (+6%).
Pour ce dernier, la demande devrait toutefois ralentir un peu en 2007, en raison de la période des élections et des incertitudes qui en découlent sur la commande publique. En revanche, le secteur de la banque et de l'assurance, de même que les Utilities devraient augmenter encore leur demande en 2007. Grâce à cette demande, la France se situe à un bon niveau en Europe, juste derrière le Royaume-Uni (+7%) et l'Espagne (+8%), mais devant l'Allemagne (+5,5%) et l'Italie (+2%).
Malgré une demande vigoureuse, le contexte des projets traités par les SSII ne retombe pas dans les travers de la fin des années 1990. Les prix, à la hausse, restent inférieurs au niveau du premier trimestre 2003. De même, les projets sont de taille plus petits mais très nombreux. Les SSII jouent donc sur l'effet du volume pour se rattraper au niveau des marges.
Les acteurs des logiciels et des services ont poursuivi les opérations de croissance externes en 2006, avec 126 actions de rapprochement menées selon les chiffres d'APManagement. L'offshore représente désormais 3% du chiffre total de l'activité services informatiques. Il concerne pour 41% des projets l'Inde, pour 34% la péninsule Ibérique ou la Méditerranée, et pour 21% l'Europe de l'Est.
| 41% des projets offshore réalisés en Inde |
L'étude du Syntec analyse l'état de la demande en matière d'offshore. Le syndicat patronal constate que les principaux projets d'offshore portent sur les étapes de réalisation et de tests de projets d'intégration de systèmes, mais aussi la tierce maintenance applicative et l'infogérance applicative. En revanche, l'infogérance d'infrastructure reste encore peu concernée.
Coté clients, ce sont surtout les grands comptes sur des projets conséquents qui tirent la demande. Les PME restent peu concernées par l'offshore quant à elles. De même, les petits projets sont généralement conservés en interne et non externalisé. Malgré tout, un des travers des demandeurs restent la surestimation des économies réalisables.
Pour son premier bilan sur l'état du logiciel en France, le Syntec Informatique a lancé une grande enquête. Premier constat, la croissance des dépenses en logiciel en France (6%), est inférieure à celle de l'Europe de l'Ouest (7%). Elle atteint 9,2 milliards d'euros contre 24,2 milliards d'euros pour le marché des services informatiques.
Tout comme les services informatiques, le marché s'avère très fragmenté. Sur les 2500 éditeurs français recensés, 152 seulement réalisent un chiffre d'affaires annuel de plus de 5 millions d'euros. La plupart se concentrent dans les logiciels applicatifs (50%), devant les outils (15%) et les logiciels systèmes et infrastructure (6%).
Une petite exception toutefois concerne les éditeurs de logiciels embarqués, qui réalisent une croissance annuelle de 13% en 2006, et qui sont soutenu par un plan commun entre le Syntec Informatique, le RNTL et la DGE pour en faire un pôle d'excellence en France.
Le bilan social enfin, fait la part belle aux recrutements. Le Syntec Informatique a mesuré entre 40 et 50 000 recrutements en 2006 parmi ses membres, dont 10 à 15 000 créations nettes d'emplois. Les profils les plus recherchés concernent les activités de conseil et développement. D'après les chiffres fournis par l'ANPE, le nombre d'informaticiens demandeur d'emplois était en baisse en décembre 2006, passant de 37 300 à 28 800, pour un taux de chômage de la profession de 2,5%.
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Dossier 