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Actualité
25/10/2007
Enseignement : un brevet informatique au BEPC
A la rentrée 2008, le brevet informatique et Internet (B2i) sera obligatoire dans les épreuves du brevet des collèges. Le B2i existe dans certains collèges français depuis 2001, et il a été réévalué par le ministère de l'Education nationale pour finalement être intégré au BEPC. Désormais, tous les collèges feront passer le B2i à leurs élèves. Les notes de ce brevet seront comptabilisées en plus de la moyenne obtenue entre les épreuves écrites de l'examen terminal et le contrôle continu. Pour autant, le brevet informatique et Internet n'est pas considéré comme un diplôme. C'est en fait une attestation qui est délivrée dans les écoles et collèges publics et privés de France. Le B2i est destiné à évaluer les bases en informatique des collégiens à la suite d'une formation qui doit donner des éléments sur cette matière aux élèves. Concrètement, une feuille de position liste les connaissances, les capacités et les aptitudes des étudiants. Cette feuille de position les suit jusqu'à l'obtention du brevet. Elle contient des items comme "organiser des traitements numériques à l'aide d'un tableur", "se documenter en utilisant un navigateur et un moteur de recherche", ou encore "organiser son espace de travail." Deux indicateurs de performance donnent des indications sur les résultats des élèves. Un indicateur porte sur l'acquisition du niveau 1 du B2i en fin d'école primaire. Le second indicateur porte sur l'acquisition du niveau 2 du B2i en fin de collège cette fois. Grogne syndicale Afin de préparer les collégiens à l'examen, l'Onisep (Office national d'information sur les enseignements et les professions) a mis en place deux concours pour les classes de 4ème et de 3ème. Pour la classe de 4ème, l'intitulé en est "Valider le B2i en découvrant les métiers de l'informatique". Pour les classes de 3ème, il s'agit de "Écrire pour faire découvrir un métier."
Les syndicats enseignants comme le SNES n'ont pas tardé à réagir à cette annonce, stigmatisant le manque de moyens informatiques dans certains établissements, mais aussi la faiblesse de la formation TICE des enseignants qui doivent faire passer le B2i. De plus, des compétences comme celle qui prévoit que l'élève protège sa vie privée en ne donnant sur Internet des renseignements le concernant qu'avec l'accord de son responsable légal sont invérifiables pour les enseignants, assure le SNES.
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