Le principe d'un processeur repose sur celui du circuit intégré. Concrètement, il agit comme une porte capable de transporter le courant (des électrons) ou de le bloquer. A partir de simples opérations binaires, le courant passe ou ne passe pas, les ordinateurs peuvent effectuer toute une série de calculs complexes. Comme un ordinateur a besoin d'exécuter le plus possible d'opérations à la seconde, les scientifiques font reposer le circulation du courant sur une matière solide, appelée semi-conducteur.
Exemple de galette de silicium |
Un semi-conducteur correspond à un matériau capable de relayer du courant électrique et ayant des propriétés physiques à mi-chemin entre un conducteur idéal (le métal) et l'isolant. Ils permettent de contrôler à la fois la direction du courant et son intensité mais doivent aussi pouvoir supporter la chaleur, tout en conservant une durée de vie conséquente. On retrouve dans cette catégorie le germanium et le silicium, ce dernier étant majoritairement utilisé aujourd'hui. |
Avant de passer en laboratoire, les fondeurs extraient du sable le silicium. Il est ensuite chauffé et purifié. Toute impureté risque ici de réduire l'efficacité de la puce. Une fois chauffé, le silicium est ensuite découpé en galettes ou wafers, de 10 à 30 cm de diamètre et de l'épaisseur d'un cheveu. Ce sont sur ces galettes que seront imprimés les schémas électroniques du processeur à venir. |
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