|
La technologie de l'informatique embarquée se distingue par une forte composante Unix / Linux ou BSD (Unix libre). Ces environnements, ainsi que les systèmes d'exploitation propriétaires (Symbian, QNX...), équipent l'écrasante majorité des machines, au détriment des produits Microsoft ou Apple pourtant très présents dans le secteur des postes clients ou des serveurs.
Les interfaces hommes machines sont également à l'honneur. L'informatique embarquée s'avère par exemple le principal moteur d'adoption des technologies de la parole (reconnaissance vocale et synthèse vocale). Même engouement pour les agents virtuels, des guides aidant à la navigation sur les bornes interactives.
Le développement d'applications sur des langages standards se généralise cependant. Le C, C++, Visual Basic ou Java viennent peu à peu remplacer des langages comme l'assembleur et tendent à respecter les environnements .Net ou J2EE, toujours dans l'optique de connectivité et de généralisation des services Web.
Ce revirement vers des langages modernes s'explique notamment par la miniaturisation croissante des composants. La mémoire disponible, de même que la puissance de calcul ne sont plus des facteurs limitatifs comme précédemment, même si cette nouvelle ressource est réquisitionnée par l'ensemble des acteurs de l'informatique embarquée (système, réseau, applicatif...).
|
|
