INTERVIEW 
 
Directeur Général
SAS France
Daniel Delorge
Depuis début 2003, nous avons acquis plusieurs technologies
Editeur positionné sur le créneau de la Business Intelligence, SAS articule son offre autour d'une base de données capable de développer aussi bien des fonctions d'analyse prédictive que multidimensionnelle.

16 octobre 2003
 
          
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JDNet Solutions. Quelle est votre point de vue sur les récentes évolutions du marché du décisionnel ?
Daniel Delorge. Nous sommes entré dans un mouvement de concentration. Plusieurs leaders du marché se sont lancés depuis peu dans des acquisitions ciblant des acteurs de taille moyenne - n'excédant pas un chiffre d'affaires annuel de 200 millions de dollars. C'est le cas de Business Objects (avec Crystal Decisions) ou encore d'Hyperion (avec Brio). Au delà d'une simple stratégie de croissance externe, elles permettent à ces sociétés de compléter leur offre technologique de briques complémentaires (couche de reporting de masse, indicateurs, etc.).

Cette tendance tend à prouver la pertinence du positionnement retenu par SAS depuis quatre ans. Nous proposons en effet depuis plusieurs années des solutions couvrant à la fois l'exploitation des données (extraction, nettoyage, organisation et stockage) ainsi que les questions analytique et décisionnelle (traitement multidimensionnel, prévision, etc.). Le tout intégré au sein d'une plate-forme homogène doublée d'une interface de supervision unique.

SAS s'est également lancé dans une politique de croissance externe...
Depuis le début de l'année, nous avons acquis plusieurs technologies : un outil de gestion des coûts par activités (ABC Technology), un applicatif de suivi du niveau de risque opérationnel (OpRisk Analytics). Ainsi qu'un système de gestion des actions promotionnelles (Interaction Management) - conçu pour agir sur une campagne en cours en fonction des premiers résultats récoltés. Dernièrement, SAS a racheté Marketmax : un éditeur centré sur les problématiques d'organisation de produits au sein des rayons [d'un magasin]. Cette application va être intégrée prochainement à notre module de CRM analytique.

Quel est l'objectif de cette démarche ?
Elle nous permet d'enrichir la palette fonctionnelle de nos modules métier horizontaux (finance, marketing, CRM, etc.). Mais également celle de nos solutions sectorielles - qui, rappelons le, ciblent les champs des télécommunications, de la banque et de la finance, ainsi que le domaine de la grande distribution. Bref, il s'agit d'améliorer l'intelligence métier et produit de notre offre.

La pression du marché pourrait-elle obliger SAS à entrer en bourse pour financer sa croissance ?
Ce n'est pas d'actualité. Les difficulés que vit le marché depuis deux ans ne nous ont pas empêché d'enregistrer des résultats positifs. Fort de notre indépendance financière, nous avons la possibilité de poursuivre librement nos investissements, et notamment de garantir leur cohérence avec une stratégie produit visant à répondre au mieux aux demandes des clients. En 2002, nous avons réinvesti 25% de notre chiffre d'affaires dans nos activités de R&D !

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Qu'en est-il des travaux de R&D chez SAS ?
Nous cherchons à renforcer en permanence les performances de notre infrastructure applicative. La prochaine version de notre plate-forme qui devrait être lancée d'ici la fin de l'année (SAS 9.0) comportera plusieurs avancées importantes sur ce terrain. Elles toucheront notamment au mécanisme de gestion et d'administration des accès utilisateur, ainsi qu'au processus de publication. Au total, 800 millions de dollars ont été alloués à ce chantier.

Parallèlement, nos équipes de recherche et développement travaillent à la mise au point d'un produit adapté au domaine public, et abordant notamment les questions relatives à la gouvernance et à l'éthique.

 
Propos recueillis par Antoine Crochet-Damais

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