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Tom Jenkins
CEO
Open Text |
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Tom Jenkins
"L'ECM couvre désormais l'ensemble des catégories de contenu"
A l'occasion de la publication d'un ouvrage sur la gestion de contenu (Enterprise Content Management, What you need to know), le directeur général d'Open Text détaille sa vision d'un marché en pleine évolution, marqué notamment par un rapprochement avec le collaboratif et la gestion des connaissances.
15/10/2004 |
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JDN Solutions :
Votre livre présente des retours d'expérience couvrant l'ensemble des grands champs fonctionnels de la gestion de contenu, y compris le collaboratif ?
Tom Jenkins : Les points de vue divergent sur la question du périmètre fonctionnel de la gestion de contenu d'entreprise (ECM). Certains, parmi lesquels figurent les cabinets d'étude (comme IDC ou encore le Gartner Group), font encore nettement la différence entre collaboratif et ECM en identifiant deux marchés bien distincts. D'autres, comme moi, affirment que la convergence est d'ores et déjà effective ou sur le point de l'être, même si les technologies sont encore souvent décorrélées.
Vous observez cette tendance sur le terrain ?
Il est clair que les projets des clients intègrent de plus en plus ces deux composantes. Au sein d'une grande entreprise telle qu'une banque, le travail en groupe nécessite d'accéder en amont à une base documentaire - qui pourra être supervisée par un outil d'ECM. Cette consultation permet aux différents interlocuteurs de prendre connaissance des données nécessaires aux décisions qui seront prises ensuite, par le biais de l'application collaborative, ainsi qu'à la production des documents finaux à élaborer. Cette dernière étape étant plutôt du ressort de la solution d'ECM en tant que telle. On le voit bien, les deux niveaux fonctionnels s'interpénètrent.
Dans votre ouvrage, vous évoquez également assez largement le domaine de la gestion des connaissances, avec à la clef l'apport des mécanismes de recherche et autres dispositifs d'analyse de texte ?
La gestion des connaissances (KM - pour Knowledge Managament) tire pleinement parti de la combinaison des possibilités collaboratives et d'ECM. Les interfaces collaboratives et de portails permettent en effet d'organiser les contenus en fonction des personnes qui les créent et qui les consultent, par la mise en oeuvre de meta données (auteur, sujet, thèmes abordés, date de publication, etc.). L'ensemble de ces informations additionnelles contribuent à optimiser la capacité de traitement des systèmes de gestion des connaissances, assurant en bout de course la classification et l'indexation des contenus.
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 Les actifs audio/vidéo se développent avec les services de visioconférence." |
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Les outils d'ECM savent gérer de plus en plus de types de contenu ?
Ceci répond à une réelle problématique de nos clients. Les catégories de contenu nécessitant des plates-formes de gestion robustes au regard des quantités à gérer sont de plus en plus nombreuses : On compte notamment les documents électroniques, les pages Web et les e-mails. A cela vient d'ailleurs s'ajouter les actifs numériques de type audio/vidéo. Le développement de cette nouvelle catégorie est notamment due à la montée en puissance des services de visioconférence.
Qu'en est-il de l'impact des nouvelles réglementations américaines Sarban-Oxley sur les enjeux de l'ECM ?
Ces réglementations, qui touchent les filiales françaises de groupes américains, nécessitent de mettre en oeuvre des mécanismes particuliers d'archivage et de protection des données, en vue notamment de garantir la disponibilité des informations en cas d'audit externe. Elles impliquent notamment de conserver les éléments échangés par le biais des serveurs de messagerie ou des messageries instantanées.
Au vu de la quantité d'e-mails transitant au quotidien dans les entreprises, le déploiement d'une application de gestion du cycle de vie des archives adaptée se révèle nécessaire. Pour fonctionner, cette brique doit être combinée avec les environnements d'ECM traditionnels qui permettent de supporter les meta données métier des documents stockés, et ainsi d'en retrouver rapidement la carte d'identité.
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Propos recueillis par Antoine CROCHET-DAMAIS, JDN Solutions |
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PARCOURS
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Tom Jenkins, Titulaire d'un MBA en Technology Management à l'université de York à Toronto (Canada). Tom Jenkins entre chez Open Text en 1991. Il y occupe une grande variété de postes : ingénieur, responsable des ventes, directeur opérationnel, et pour finir président et directeur général. Dans les années 1990, il supervise notamment la mise en oeuvre de grands projets clients, le développement de moteurs de recherche pour Netscape, Yahoo! et IBM par exemple.
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