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Maurice Bourlier
PDG et fondateur
Ares |
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Maurice Bourlier
"Les DSI sont très souvent mis en concurrence avec des prestataires extérieurs"
Le P-DG de la SSII détaille les enjeux de son secteur d'activités pour les mois à venir, des chantiers d'intégration à l'accompagnement du plan de modernisation du système de santé.
12/02/2005 |
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JDN
Solutions. La reprise du secteur informatique est-elle moins forte que prévue ?
Maurice Bourlier. Tout dépend des domaines. Nous observons une certaine reprise des projets sur le créneau des progiciels. Rappelons que nous sommes également éditeurs de progiciels. Suite aux échéances de l'an 2000 et du passage à l'euro, le mouvement des déploiements s'étaient assez naturellement ralenti sur ce terrain.
Mais depuis quelques mois, nous observons le retour des chantiers de déploiement de progiciels, en particulier autour des fonctions de gestion de la relation client et d'optimisation de la chaîne logistique.
C'est également le cas sur le segment des développements logiciels, avec à la clé une guerre des prix assez fulgurante entre prestataires.
Nous avons recruté une soixantaine de personnes depuis octobre, en vue de faire face à cette hausse d'activité, et le mouvement va se poursuivre. De 3 à 4% en 2004, nous tablons pour 2005 sur une croissance de 5 à 6%.
Quel discours vous tiennent les DSI aujourd'hui ?
Les modèles et les stratégies informatiques évoluent. Les directeurs informatiques sont tenus de fournir les mêmes prestations qu'auparavant tout en réduisant toujours plus leurs dépenses. Ils doivent en outre justifier de retours sur investissement plus rapides, ce qui les empêche de se lancer dans des projets trop longs. Ils sont également très souvent mis en concurrence avec des prestataires extérieurs.
Quelles sont les grandes tendances du marché des services ?
L'externalisation des services IT demeure un domaine porteur. Les entreprises sont sensibles aux avantages d'une telle politique en matière de mutualisation des coûts. Les PME s'intéressent de plus en plus à cette possibilité, dans la mesure où elles ne disposent pas toujours des spécialistes informatiques pour gérer certaines activités. C'est la grande nouveauté de ces derniers mois. Les PME font notamment appel à des prestations d'infogérance pour couvrir leur parc de postes de travail ainsi que leurs serveurs d'infrastructure.
Certains secteurs sont-ils plus actifs que d'autres ?
Le secteur de la santé, sur lequel nous sommes positionnés avec une offre logicielle dédiée, est l'un de nos principaux dossiers du moment. Nous accompagnons
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 Les entreprises ont encore besoin de fiabiliser ou de rénover leur réseau" |
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une cinquantaine d'établissements hospitaliers dans le cadre de la mise en place du plan Hôpital 2007.
Ce chantier, qui va s'étaler sur une période d'un an et demi, entraîne des changements profonds pour les personnels. Il s'agit d'améliorer la productivité des processus de santé par le partage des données médicales et l'optimisation de la gestion des patients.
Quels mouvements observez-vous dans les domaines de l'infrastructure et des réseaux ?
Les entreprises ont encore besoin de fiabiliser ou de rénover leur réseau. L'idée sous-jacente étant de réaliser des économies. Les plates-formes de stockage font également l'objet de nouveaux développements. Les DSI cherchent notamment à mettre en place des librairies haut débit ou encore à consolider leur environnement pour éviter de gérer des services d'archivage au niveau de chaque serveur. Pour nous, il ne s'agit pas là de projets véritablement importants.
Et dans les technologies émergentes ?
Nos clients du monde de la distribution commencent à s'interroger sur l'opportunité de se doter d'équipements intégrant la technologie des puces RFID. Je suis récemment allé en Chine où j'ai rencontré des industriels qui exploitent déjà ce mécanisme d'identification par radiofréquence, notamment pour des questions de suivi logistique. Nous n'en sommes pas encore là en France.
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Propos recueillis par Rédaction, JDN Solutions |
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PARCOURS
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Maurice Bourlier, 54 ans, est Président Directeur Général du Groupe ARES. Titulaire d'une maîtrise d'informatique, il est également diplômé de l'ICG (Institut National de Contrôle de Gestion).
1987 Il décide de regrouper les compétences de GTI et celles de COGELOG (spécialisée dans les progiciels applicatifs) et crée le Groupe ARES.
1985 Il crée la société GTI (Groupement des Techniques Informatiques) dont la principale activité est basée sur la revente de systèmes informatiques Hewlett-Packard.
Et aussi Après une expérience de cinq ans chez Sincro (filiale du Crédit Agricole) comme directeur commercial puis directeur général, il fonde - à 30 ans - sa première entreprise : Seric (Société de Services et d'Ingénierie Informatique). Il entre ensuite à la SEMA en tant que Président de plusieurs filiales (Ortec, Metrapack, Seric) pendant 5 ans.
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Dossier