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Gilles Laloum
DSI adjoint
Cité des sciences et de l'industrie |
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Gilles Laloum
"Nos développements sont réalisés à partir d'une architecture de services"
Avec trois millions de visiteurs par an, l'établissement parisien présente un système d'information à deux faces : l'une destinée au public, l'autre à ses services internes.
20/12/2005 |
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JDN Solutions.
Votre statut d'établissement public à caractère industriel et commercial - EPIC - engendre-t-il certaines obligations
?
Gilles Laloum. Nous défendons nos choix en matière de technologies et d'offres de prestation de services auprès d'une commission interne de marchés.
J'ajoute que nous faisons partie du Certa - Centre d'expertise gouvernemental de réponse et de traitement des attaques informatiques. Comme son nom l'indique, il s'agit d'un organisme de partage d'informations regroupant des organismes publics autour des enjeux de protection contre les malveillances informatiques.
Les spécificités métiers de la Cité des sciences colorent-elles les missions de la DSI ?
Avec la Géode, la Cité des sciences et de l'industrie accueille chaque année trois millions de visiteurs. Nous leur proposons un certain nombre d'applications en accès direct. Au sein de la médiathèque, par exemple, 100 postes permettent d'interroger un catalogue de dossiers thématiques, et 80 sont destinés à la consultation d'une vidéothèque de 3 000 documentaires scientifiques et techniques numérisés, en MPEG 4.
Une base de formations et d'auto-formations aux outils multimédia et à Internet, disponible sur CD Rom ou en ligne, est également ouverte au public au sein de la médiathèque par le biais de 100 postes utilisateurs supplémentaires. Il s'agit du projet Cyber base, lancé en lien avec la Caisse des dépôts et consignation.
Des dispositifs sont aussi accessibles aux visiteurs sur les autres zones de la cité, que ce soit des bornes d'information interactives sur le musée ou des ordinateurs déployés pour les expositions.
Sur ce second point, nous intervenons en support de la direction de la production multimédia, qui se charge d'installer les manipulations informatiques sur les espaces du musée et des expositions, en fournissant des services d'infrastructure (système et réseau).
Comment assurez-vous la sécurité des systèmes destinés au public ?
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 La "face publique" de notre SI repose sur un réseau physiquement indépendant" |
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La "face publique" de notre SI repose sur un réseau physiquement indépendant de notre réseau local consacré au système de gestion. Elle fait l'objet d'une attention particulière en termes de niveau de service et de sécurité.
Notre solution de billetterie, qui est accessible aussi pour le public par le biais de bornes, fait l'objet d'un réseau particulier - virtuel - pour être au mieux sécurisée.
Entre outils métiers et applicatifs de gestion, quelle est votre politique en matière de choix technologiques ?
Notre informatique de gestion s'appuie notamment sur PeopleSoft/Oracle, pour la comptabilité, les achats et les stocks, et sur HR Access pour la gestion de la paie et des ressources humaines. Nous disposons également d'un intranet d'applications métier pour la planification et la gestion d'événements notamment.
En fonction des problématiques métier, nous pouvons opter pour une polique de développement spécifique. Dans cette optique, nous avons élaboré une infrastructure de services sous l'infrastructure J2EE [ndlr : Java 2 Enterprise Edition] et le langage XML, basée sur le serveur d'applications WebSphere, combinant divers outils comme la solution de gestion de contenu FatWire et le moteur de recherche Verity. A partir de ce socle, nous avons par exemple bâti le module de contribution de l'intranet ou encore le système de gestion documentaire de la médiathèque.
Quelle est votre politique en matière d'externalisation ?
Nous avons choisi de sous-traiter nos développements. Mais nous réalisons nous mêmes nos spécifications, en lien avec les utilisateurs. Nous préférons garder la maîtrise de notre architecture et, plus largement, de la cohérence de notre SI. L'exploitation de nos serveurs, de notre réseau et de notre parc de PC est sous-traitée à Thales.
Quels sont principaux projets actuels ?
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Nous réfléchissons au déploiement d'un environnement décisionnel" |
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Nous oeuvrons à la consolidation de notre infrastructure. L'idée est de regrouper nos serveurs et nos services en vue de réduire la complexité de notre SI et baisser les coûts. Cette démarche passe notamment par des projets de virtualisation de ressources.
Côté outils, nous réfléchissons en outre au déploiement d'un environnement décisionnel, en vue de bénéficier de tableaux de bord de suivi des activités, consolidant les données en provenance de plusieurs applicatifs. Et les développements spécifiques se poursuivent. Sur ce plan, nous menons un gros projet visant à améliorer notre système de billetterie. Une initiative centrée sur le service que nous proposons en ligne dans ce domaine.
Exploitez-vous des logiciels Open Source ?
Nous avons créé la plate-forme Cyber-base à partir de technologies Open Source - RedHat/LAMP - en vue de permettre la réutilisation de la solution dans une démarche de partage de connaissances logicielles.
Nous poursuivons aujourd'hui cette réflexion autour des outils Open Source disponibles pour le poste de travail - OpenOffice. Nous recherchons en effet une alternative aux produits Microsoft, qui nous permettrait de réduire nos coûts d'exploitation et qui serait également moins contraignante en termes de maintenance et de montée de version.
| La
DSI de la Cité des sciences et de l'industrie |
| La
direction technique |
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Effectif
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40 personnes
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Les solutions
technologiques |
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PC
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1 000 (Windows)
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Serveurs
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120 Unix (AIX) et Linux (RedHat)
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Bases
de données
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Oracle et MySQL
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ERP
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PeopleSoft (Oracle)
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Réseau Interne
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Réseau en Gigabits Ethernet
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Hébergement
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Interne avec lien Renater et service Akamaï
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Propos recueillis par Antoine CROCHET-DAMAIS, JDN Solutions |
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PARCOURS
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Gilles Laloum est DSI adjoint de Cité des sciences et de l'industrie. Diplomé de l'enseignement supérieur en informatique, gestion et organisation, il a commencé sa carriere au CNET puis occupé des postes de responsabité dans des organismes privés et publics.
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