L'annonce a fait grand bruit. Le chiffrement à 1024 bits vivrait ses dernières
années. C'est en tout cas ce que les résultats des recherches sur le chiffrement
de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) laissent penser. 5 à 10 ans,
c'est le délai qu'il devrait falloir pour parvenir à casser la protection d'une
clef 1024-bits.
Un laps de temps qui pourrait être mis à profit pour développer la cryptographie
quantique. Une méthode dont l'intérêt principal est d'empêcher toute interception
d'une clé secrète. Les auteurs de science-fiction ont d'ailleurs du mouron à se
faire, puisqu'en septembre dernier, un record a été établi : un échange quantique
de clef sur plus de 180 kilomètres.
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