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12 conseils pour réussir son projet de virtualisation

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7- Toutes les applications ne gagnent pas à être virtualisées
Les applications intensives en entrée sortie ne sont pas de bonnes candidates à la virtualisation (bases de données), à moins de leur dédier des périphériques d'entrée / sortie. De même, il faut éviter une trop grande concentration d'application réseau sur un même serveur physique. Si un serveur physique peut accueillir jusqu'à 10 applications sur 10 serveurs virtuels, ils ne disposent que d'une seule carte réseau. Le matériel reste parfois un point de contention qui limitera l'ambition d'un projet de virtualisation.

"Dans les éléments d'un SI dont la virtualisation peut s'avérer douteuse, on peut identifier tout système qui n'a pas vocation à partager des ressources matérielles comme les pare-feu ou les systèmes sécurisés, tout système qui fonctionne pour différentes raisons en silos, ou tout système déjà très complexe. Ainsi, on pourra virtualiser des frontaux ERP, des serveurs d'application, mais peu de bases de données opérationnelles, et quasi aucune base de données décisionnelles", conseille David Millot, directeur du conseil technologique chez Unisys.

8- Eviter l'approche "Big-Bang"
L'approche Big Bang est clairement déconseillée sur un projet de virtualisation. Il faut au contraire se donner le temps de réaliser un cahier des charges qui tienne compte de la charge et de la disponibiltié des applications clients.

Il est conseillé de bien communiquer pendant le projet avec les directions métiers sur les impacts de cette nouvelle technologie

"En s'appuyant sur un outil de déploiement unique, et cela quel que soit le support de destination, le département informatique commencera par migrer les environnements de tests et de développement avant la production", préconise Alan Guillais, consultant architecte chez Solucom.

Cette approche progressive, par l'expérience, va servir à minimiser l'impact des dysfonctionnements, et donc à mieux introduire cette nouvelle technologie dans l'entreprise. Il est d'ailleurs conseillé de bien communiquer pendant le projet avec les directions métiers sur les impacts de cette nouvelle technologie, même si celle-ci ne sera pas visible directement pour l'utilisateur. Elle aura tout de même un impact sous-jacent.

9- Adapter son infrastructure réseau et stockage
Un projet de virtualisation transforme l'infrastructure de l'entreprise, et tout projet de virtualisation doit donc impliquer aussi bien les équipes d'exploitation et de gestion de parc, que les équipes réseaux et stockage de la DSI.

"La virtualisation implique un gain sur la connectivité réseau. D'ordinaire, on associe un port réseau à un serveur, tandis qu'en mode virtualisé, 30 serveurs virtuels vont faire appel à seulement 4 ports réseau. Le ration nombre de machines par port est donc plus important. Et c'est la même chose en environnement SAN, les cartes SAN seront également mutualisées", constate Alan Guillais, consultant architecte chez Solucom.

En revanche, le réseau sera naturellement plus "stressé" par les utilisateurs. D'où l'importance d'avoir mis en place des VLAN, tuyaux séparant virtuellement les flux, et des critères de qualité de service de manière à affecter des priorités aux différents flux. Coté stockage, l'infrastructure aura tendance à prendre du volume car il faudra désormais stocker les serveurs virtuels en tant que tel (qui ne sont finalement que des fichiers).

"Le stockage va avoir de plus en plus d'importance dans le contexte de projet de consolidation. Je réduit mon nombre de serveur mais mon nombre d'applications n'a pas diminué. Et surtout, la virtualisation, par la simplicité qu'elle procure pour déployer de nouvelles applications et de nouveaux services, va encourager la création au niveau des directions métiers de nouveaux projets", insiste Olivier Pauly, responsable de l'alliance avec Vmware chez Bull.

 


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