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12 conseils pour réussir son projet de virtualisation

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10- Calculer le TCO et le ROI du projet avant de se lancer
Comme tout projet, il faut pouvoir le justifier économiquement. Cette étape est d'autant plus cruciale que certains chiffres avancés par les constructeurs pour vendre des projets de virtualisation sont parfois farfelus. Un ROI se chiffre généralement en mois, plus sûrement en années. Faire ses calculs va donner au DSI un recul nécessaire sur la technologie, et crédibilisera son discours auprès de la direction générale et des autres directions métiers.

"Il faut prendre en compte aussi bien le coût du projet, d'investissements en termes de nouveaux matériels que les risques, la formation du personnel, le plan de reversibilité si cela ne marche pas, le stockage des marchines virtuelles. Ce n'est pas un calcul anodin", note Chuyen Huynh Huu, responsable de l'offre optimisation des infrastructures chez Devoteam.

11- Suivre en temps réel l'évolution de la charge des machines
"Les machines virtuelles doivent être considérées comme des machines à part entière, mis à part que le matériel est en partie ou complètement virtuel, et cela afin d'éviter une inflation non-maîtrisée des machines virtuelles", explique Alan Guillais, consultant architecte chez Solucom.

"Les machines virtuelles doivent être considérées comme des machines à part entière"
(Alan Guillais - Solucom)

"Contrairement au mode physique, il y a peu de contraintes au moment du déploiement d'un nouveau serveur. Parfois un seul clic suffit. Il faut bien maitriser la création d'un nouveau serveur via la formalisation d'un gestion des changements rigoureuses, en s'assurant que la couche physique pourra supporter la charge demandée. Un serveur virtuel représente un coût bien réel", poursuit l'expert.

Et Alan Guillais d'ajouter : "Mettre en place des rapports pertinents en terme de consommation de ressources sur les serveurs virtuels est un point délicat aujourd'hui. Il faut se poser la question de l'équivalence de consommation des ressources physiques dans une optique de refacturation interne. Il est donc essentiel d'avoir une unité de valeur unique, que ce soit en mode physique ou virtuel".

12- Préparer et former ses équipes à l'administration de la solution
Une fois la virtualisation déployée, reste à l'administrer. Et cette étape fait partie intégrante de la réussite d'un projet. Tout d'abord, d'un point de vue technique, il est nécessaire de disposer d'outils de gestion du cycle de vie des serveurs virtuels (pouvoir les déplacer, les sauvegarder, les restaurer...). Ces outils seront complétés de solution d'analyse de l'activité de l'environnement virtualisé, avec rapports à la clé. Autant d'outils qui serviront aux équipes d'exploitation pour réaliser des projections à moyen terme sur l'évolution de l'infrastructure.

"La virtualisation modifie la nature des relations entre le serveur, le stockage et le réseau, et établit de nouvelles formes de collaborations entre les équipes en charge de ces domaines. Il y a une véritable évolution de la gestion de la production à prendre en compte, et ceci ne doit pas être négligé dans ce type de projet. La consolidation rend par exemple les incidents plus délicats", prévient Alan Guillais de Solucom.

Et ce n'est pas parce que l'administrateur dispose d'outils désormais très puissants, lui permettant en quelques clics de rajouter une machine virtuelle, qu'il faut perdre de vue les procédures formalisées de demande de ressources. Les équipes doivent être plus rigoureuses qu'avant sous peine de se voir déborder par une inflation non contrôlée des applications à gérer. Car si les outils facilitent la tâche des administrateurs, ceux-ci auront également davantage d'applications à terme, impliquant une plus grande complexité.



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