Sorbonne universités et ses partenaires lancent un fonds d'amorçage

Sorbonne universités et ses partenaires lancent un fonds d'amorçage Quadrivium 1 devrait être doté de 60 millions d'euros. Un premier closing à 35,5 millions géré par Seventure Partners vient d'être annoncé.

C'est une première en France. Une université française, l'université Pierre et Marie Curie, se dote d'un fonds de capital risque. Les établissements ont annoncé le premier closing d'un fonds de 35,5  millions d'euros, géré par Seventure Partners. Les souscripteurs : Bpifrance, via le Fonds National d'Amorçage (FNA) à hauteur de 20 millions d'euros, Natixis pour dix millions, et CNP Assurances, AG2R la Mondiale, Malakoff Mederic et Revital'Emploi pour un montant total de 5,3 millions. A terme, l'objectif du fonds est de 60 millions d'euros. Le solde est en cours de levée auprès d'investisseurs privés.

Le fonds sera dédié à l'amorçage des start-up issues des laboratoires de Sorbonne Universités et de ses partenaires. Il financera les sociétés pour des montants allant de 300 000 à 2,8 millions d'euros, dans les domaines des technologies de l'information et de la communication (informatique, internet, télécom, robotique...), des sciences du vivant (biotechnologies, santé...) et dans les secteurs à la croisée de ces grands domaines (cleantech environment, technologies numériques appliquées à la santé...). Il interviendra à 90% en France, en amorçage, et sera donc géré par Seventure Ventures.

Quadrivium Venture comprend parmi ses actionnaires des établissements fédérés par la Fondation de l'université Pierre et Marie Curie : Sorbonne Universités (l'université Pierre et Marie Curie, l'université technologique de Compiègne, l'Insead et le Museum national d'histoire naturelle, la Fondation Voir et Entendre, le CNRS) et la Fondation Pierre-Gilles de Gennes (représentant le Collège de France, l'ESPCI, l'ENS, l'ENSCP, l'Observatoire de Paris), dont en particulier l'Institut Curie. Ils représentent un potentiel de projets de start-up d'environ 120 à 180 dossiers par an.