Le CCF envisage de supprimer un tiers de ses effectifs et de fermer plus de la moitié de ses agences
Un plan social se prépare au Crédit commercial de France, selon plusieurs sources syndicales. La banque française, anciennement HSBC, rachetée en début d'année par My Money Group (MMG), envisagerait de se séparer d'un tiers de ses effectifs et de fermer la moitié de ses agences, selon les informations du Figaro et de l'agence Reuters. La direction ne confirme aucun chiffre, affirmant que "les arbitrages sont en cours".
"Les salariés sont inquiets, mais ils s'attendent à ce qu'un plan soit mis en place car ils voient bien que la banque ne parvient pas à conquérir de nouveaux clients", confie au Figaro une source syndicale, qui avance qu'un millier de postes pourrait être supprimés, tandis que 150 agences fermeraient, sur quelques 350.
Une autre source syndicale, présente au CSE organisé ce mercredi, parle de 1.000 à 1.200 licenciements et de la fermeture de 90 à 110 agences.
"Un dialogue social constructif va être engagé"
"CCF est une banque extrêmement solide, que nous avons stabilisée depuis sa renaissance en janvier 2024, et qui a désormais besoin d'être relancée pour retrouver le chemin de la croissance durable", déclare un porte-parole de la banque à Reuters. Le même assure qu'"un dialogue social constructif va être engagé avec les organisations syndicales" afin d'"accompagner dans les meilleures conditions aussi bien ceux qui souhaiteraient s'inscrire dans la dynamique de notre projet que ceux qui ne le souhaiteraient pas ou ne le pourraient pas".
Lors du rachat de CCF par My Money Group en janvier, ce dernier s'était engagé à préserver les postes des 3.500 employés pour une durée minimale d'un an. Si le plan social se confirme, il n'aura donc pas lieu avant 2025.