Quel sera le rôle de l'IA Générative au sein de la Digital Workplace en 2024 ?

L'IA sera un facteur clé dans l'optimisation des processus et l'augmentation de la productivité.

Pas de surprise d'affirmer que l'IA générative jouera un rôle majeur dans la Digital Workplace en 2024. Elle sera même un facteur clé dans l'optimisation des processus et l'augmentation de la productivité. Et ici, en France, sur l'échiquier de l'IA générative, les éditeurs de Digital Workplace avancent leurs pions. Mais quel rôle jouera-t-elle en 2024 ?

Alors que les suites collaboratives et le Digital Workplace se sont historiquement concentrés sur la productivité individuelle (bureautique, email...) et collective (collaboration et leadership), l'essor de l'IA générative met l'accent - au moins dans un premier temps - sur l'individu. Par conséquent, en 2024, les organisations évoluent pour ne plus considérer l'IA générative comme une entité autonome, mais pour l'intégrer en complément des stratégies d'IA sectorielles. Le marché français le sait et, l'enjeu est au centre de la stratégie de tous les éditeurs de logiciels locaux.

Jusqu'à présent, l'IA générative a surtout apporté des avantages en termes de productivité individuelle, c'est-à-dire qu'elle est capable d'effectuer une tâche à la place d'une personne dont le rôle n'est plus de produire le contenu, mais de formuler la question et d'ajuster le résultat. Mais son rôle, notamment pour le Digital Workplace, ne s'arrête pas là. De façon générale, nous pourrions souligner quatre avantages principaux.

Le premier d’entre eux sera le gain de temps. L’IA va faciliter la vie au travail au quotidien avec l’assistance aux tâches simples de tous les jours.

Le deuxième avantage est de produire sans partir de zéro et synthétiser. Par exemple, les entreprises peuvent mettre à jour la production de contenus, de connaissances, d'archives, de visuels ou traduire un document. Elle permet de faire une synthèse d’un projet, un résumé de ce qui s’est passé durant notre absence.

L’IA joue également un rôle de conseil, d’alerte et de diagnostic – en étant un compagnon de route lorsque l’on travaille sur des problèmes complexes. L’IA va permettre d’anticiper les surcharges de travail, de mettre en évidence les risques d’un projet, les incohérences d’un document ou encore de proposer ou conseiller des solutions.

Finalement, l’humain délègue les tâches à la machine qui devient un agent intelligent. L’IA peut nous représenter et nous rendre compte ou encore, participer à des réunions à notre place et aussi interagir sur les réseaux sociaux…

Il faut tenir compte du fait que pour d’autres tâches, qui peuvent paraître de difficulté équivalente pour un humain, le recours à l’IA n’apportera aucun bénéfice voire pourra même s’avérer contre-productif. Par exemple, lorsqu’il s’agit de raisonnement logique ou de possibilités arithmétiques, l’IA est moins susceptible de produire des résultats corrects qu’un humain. L’enjeu est d’arriver à distinguer les deux catégories de tâches.

Il est essentiel de relever ces défis et de tenir compte de ces considérations pour réussir l'intégration et l'adoption de l'IA générative dans la Digital Workplace. Par exemple, Il reste à voir si l'IA générative contribuera à résoudre les problèmes historiques du lieu de travail numérique, à savoir l'explosion du nombre de courriels et autres messages, les réunions répétées et l'hyperconnectivité.

Ce qui est certain, c'est qu'en même temps que l'intelligence artificielle générative évolue très rapidement : produire, assister, synthétiser, conseiller... les acteurs français de la Digital Workplace ne restent pas inactifs.... Jusqu'où ira l'IA ? Verrons-nous l’évolution en 2024 ou faudra-t-il attendre 2025 ?