ParisAvenue.fr,
l'ambitieux "city guide" lancé par
Le Figaro en janvier 2000 (cf. article
JDNet du 12/01/00) doit ouvrir ce mardi sa nouvelle
version. Une étape marquée par l'abandon
de l'outil d'édition Zip
2 (du groupe américain CMGI) au profit d'une
suite logicielle développée par Reef.
"C'est une solution par brique (fonction éditeur,
forum, mobile, eCommerce...) en java XML. Elle est davantage
adaptée à nos nouveaux besoins",
indique Michaël
Bourguignon, manager de ParisAvenue.fr et par ailleurs
directeur général du réseau de
"city guides" Viapolis France, dont Le Figaro
est un des actionnaires fondateurs (cf. article
JDNet du 16/11/00).
ParisAvenue.fr va faire
l'objet de transformations ergonomiques, notamment avec
l'apparition d'une nouvelle barre de navigation horizontale.
Le site a maintenu sa collaboration avec la web agency
La
Force Magique pour cette nouvelle version. Les changement
sont aussi d'ordre technique : la plate-forme de ParisAvenue.fr
est dorénavant hébergée chez MGN
(Matra Global Netservices, groupe Lagardère)
au dépens de l'américain Exodus.
Autant de nouvelles options
qui pourraient toutefois être contrariées
par le projet Viapolis France : en effet, une série
d'appels d'offres a parallèlement été
lancée pour adopter définitivement les
technologies du réseau national de "cityguides"
qui fédère de une trentaine de titres
de presse (essentiellement de la PQR) dont le chef de
file est Sud-Ouest. "Cette nouvelle version a été
ébauchée avant le lancement du projet
Viapolis. Nous espérons que les choix entérinés
pour ParisAvenue (Reef, MGN) seront étendus à
l'ensemble du réseau", explique Michaël
Bourguignon.
Côté contenu, le site s'amarre de plus
en plus au Figaroscope, le guide de sorties culturelles
du quotidien papier. La synergie papier/Internet joue
aussi sur le front commercial : des couplages publicitaires
papier/online sont proposés et l'espace publicitaire
du site est désormais intégralement commercialisé
par la régie du Figaro, Publiprint. Victime d'une
baisse des revenus publicitaires comme l'ensemble des
acteurs du secteur, ParisAvenue.fr a réduit la
voilure : la mutualisation des moyens techniques est
de rigueur et l'effectif a été sensiblement
réduit. "Au plus fort de notre activité,
nous étions 27. Maintenant, nous sommes une quinzaine
de collaborateurs", indique Michael Bourguignon.
A moyen terme, ParisAvenue.fr devrait constituer la
base du futur pont stratégique de Viapolis à
Paris. Mais il reste beaucoup de zones d'ombres sur
les conditions d'exploitation. "Notre partenaire
historique à Paris - Libération - a d'autres
priorités. Il est actuellement en sommeil pour
le projet Viapolis", indique Michaël Bourguignon
qui précise que d'autres groupes pourraient du
coup rejoindre le projet. "Le Parisien" a
notamment été contacté.
Actuellement, si plusieurs
grands réseaux de "city guides" (Webcity,
Cityvox, PetitFûté, etc.) couvrent Paris
(cf tableau
comparatif JDNet de juin 2001), il est difficile de
savoir lequel se détache réellement du
lot. ParisAvenue.fr
revendique 750 000 pages vues par mois (source
Hit Box). Il devrait prochainement adopter l'outil de
gestion publicitaire Open Adstream avec son outil de
mesure d'audience. Une étape transitoire avant
d'adopter un "vrai" outil estampillé
par l'OJD.
Intéressé par certains actifs de son concurrent
Vivalaville.com qui connaît actuellement des difficultés
financières (cf article
13/06/01), Michael Bourguignon indique s'être
vu refuser une offre de reprise dans le cadre de Viapolis
France. "Les discussions sont en suspens",
précise le manager.
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