Dans le petit monde de
l'achat groupé, tandis que Letsbuyit
défraye la chronique mois après mois,
Dealpartners
se fait plus discret. La société qui a
racheté Clust
en novembre 2000 et qui édite le site Uniondream
a développé ces derniers mois un réseau
en marque blanche. Malgré ce positionnement,
Dealpartners ne fait pas exception à la règle
et cherche à atteindre le point mort au plus
vite.
Une stratégie qui
a obligé Dealpartners à mettre en sommeil
ses deux bureaux britannique et italien pour atteindre
la rentabilité et rassurer les investisseurs.
"Nous avions deux options, explique Jacques Lepage,
président de Dealpartners. Si nous gardions
nos deux bureaux étrangers ouverts, nous étions
sur des prévisions de point mort à la
mi 2002. En revanche, sans eux, l'équilibre est
pour le tout début de l'année. J'ai soumis
ces deux solutions à nos actionnaires et la deuxième
solution a été choisie."
Si les bureaux européens
ont été fermés, les activités
continuent pour les sites affiliés en Grande-Bretagne
et en Italie, les envois se faisant à partir
de la France. Aujourd'hui,
Dealpartners travaille avec 110 sites affiliés
dont une trentaine à l'étranger. Cette
concentration des activités sur la France a obligé
la société d'achat groupé à
licencier une quinzaine de personnes (6 employés
en France, 5 en Grande-Bretagne et 3 en Italie). Cependant,
les prévisions en terme de chiffre d'affaires
restent identiques. "Nous sommes sur une fourchette
de 85 à 90 millions de francs pour 2001, mais
cela dépend beaucoup de la fin de l'année
qui sera cruciale, indique Jacques Lepage. En tout état
de cause, la société sera rentable une
fois que nous réaliserons 10 millions de francs
de chiffre d'affaires par mois." La
base de données de Dealpartners recense à
ce jour 110.000 clients pour un panier moyen évoluant
autour de 2.000 francs.
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