Réunis à Singapour pour le sommet de l'Association internationale du transport aérien (Iata) et de la fédération World Air Transport, 700 dirigeants de compagnies aériennes ont convenu de généraliser l'utilisation de l'e-ticketing d'ici 2007. Une décision qui répond à la nécessité pour les compagnies aériennes de réduire considérablement leurs dépenses d'exploitation.
La hausse redoutée du prix du pétrole pourrait nuire aux chiffres du secteur aérien. Si le prix du baril atteignait un prix moyen de 36 dollars cette année, le secteur pourrait s'attendre à 3 milliards de dollars de pertes. Les économies à la marge ne sont donc pas négligeables. Outre la suppression des billets imprimés, les compagnies aériennes proposent de remplacer les pistes magnétiques des cartes d'embarquement par des codes-barres que les passagers pourront imprimer dirctement depuis chez eux.
Lancé en 1995 aux Etats-Unis, le billet électronique n'en finit pas de séduire compagnies et passagers. Perçu comme un excellent moyen pour réduire les coûts de distribution des billets et simplifier les procédures à l'aéroport, ce service dématérialisé est devenu incoutournable dans le secteur du voyage (lire l'article JDN du 13/05/2004).
Selon l'ARC (Airlines Reporting Corp), 84,4 % des transactions enregistrées en mars dernier dans les agences de voyages américaines débouché sur un billet électronique. En Europe, Air France commercialise chaque mois plus d'1 million de billets électroniques.
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