Les liens sponsorisés s'imposent peu à peu sur le marché américain de l'e-pub. Si le niveau record atteint par le marché de la publicité en ligne au deuxième trimestre (lire l'article du 21/09/2004) profite à tous les formats publicitaires, les liens sponsorisés connaissent la plus forte croissance. Les dépenses publicitaires consacrées à l'achat de liens promotionnels ont, en effet, progressé de 96,9 % en un an, selon l'étude conduite par PriceWaterhouseCoopers à la demande de l'IAB. Les offres de ce type, notamment proposées par Google, Overture et FindWhat/Espotting, rafflent dorénavant 40 % de parts de marché.
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Investissements publicitaires en ligne aux Etats-Unis par formats
(en millions de dollars)
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Formats
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Deuxième trimestre 2004
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Poids dans
le total
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Deuxième trimestre 2003
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Poids dans
le total
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Evolution 2004/2003
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Liens sponsorisés
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947
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40 %
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481
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29 %
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+ 96,9 %
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Bannières
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474
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20 %
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382
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23 %
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+ 24,1 %
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Petites annonces
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403
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17 %
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282
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17 %
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+ 42,9 %
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Parrainage
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213
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9 %
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199
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12 %
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+ 7 %
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Rich media
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189
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8 %
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149
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9 %
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+ 26,8 %
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e-Mailling
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47
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2 %
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66
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4 %
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- 28,8 %
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Affiliation
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47
|
2 %
|
17
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1 %
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+ 176,5 %
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Exclusivité
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47
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2 %
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83
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5 %
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- 43,4 %
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Sources : IAB et PriceWaterhouseCoopers, septembre 2004
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La forte croissance des liens commerciaux ne nuit pas, pour autant, à l'activité des agences de création online. Si celles-ci ont perdu des parts de marché au deuxième trimestre, elles ont tout de même récolté 474 millions de dollars sur la totalité des dépenses publicitaires, soit 24,1 % de plus qu'un an plus tôt. Par ailleurs, il faut souligner que la plus forte croissance, devant même les liens promotionnels, est à attribuer à l'affiliation qui fait un bond de 176,5 % en un an.
Les petites annonces, qui ont reccueilli 213 millions de dollars (+ 43 % en un an), se maintiennent également avec 17 % des parts de marché. Tout comme le rich média (8 % de parts de marché). Ce dernier progresse, toutefois, moins rapidement que le haut débit. Alors que le nombre de lignes câble et ADSL a augmenté de plus de 40 %, entre juin 2003 et juin dernier, les investissements publicitaires alloués au rich média ont gagné seulement 26,8 %.
Dans la tendance opposée, les dépenses consacrées à l'e-mail marketing ont chuté de 28,8 %. Un résultat qui confirme le bilan récemment dressé par DoubleClick (lire l'article du 27/09/2004). Le désintéressement des annonceurs pour la publicité exclusive est encore plus marqué. Les annonceurs ont, en effet, dépensé 43,4 % de moins qu'au deuxième trimestre 2003 pour être l'unique marque figurant sur une page ou un site.
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Investissements publicitaires en ligne aux Etats-Unis par secteurs
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Secteurs
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Deuxième trimestre 2004
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Deuxième trimestre 2003
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Evolution 2004/2003
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Produits de consommation
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49 %
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35 %
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+ 40 %
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Informatique
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18 %
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20 %
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- 10 %
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Services financiers
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17 %
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13 %
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+ 30,8 %
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Medias
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10 %
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12 %
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- 16,7 %
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Autres
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6 %
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20 %
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- 70 %
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Sources : IAB et PriceWaterhouseCoopers, 2004
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Quel que soit le format publicitaire retenu par les annonceurs, la moitié des investissements publicitaires a été consacrée, au deuxième trimestre, à la promotion des produits de consommation. Une croissance de 40 % sur un an. Les services financiers ont, dans le même temps, gagné plus de 30 % de parts de marché supplémentaires. Les dépenses publicitaires dans ce secteur sont, aujourd'hui, sur le point de dépasser celles du secteur informatique, en baisse de 10 %. |
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