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EuroFlorist compte sur Internet pour s'imposer en France
Le groupe d'origine suédoise a racheté Téléfleurs et souhaite dépasser Interflora sur le marché français. L'objectif, dans un premier temps, est de faire passer les ventes en ligne à plus d'un tiers des activités.   (25/03/2005)

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A peine arrivé en France, le groupe Euroflorist affiche ses ambitions. Il souhaite, d'ici deux à trois ans, devenir le leader de la distribution florale dans le pays. Pour cela, il a racheté l'an passé Téléfleurs, numéro deux du marché, et compte sur les commandes en ligne pour devancer ses concurrents. L'objectif est d'atteindre au moins les 35 % de commandes passées sur Internet, la moyenne affichée par le groupe dans les huit pays où il est présent (Suède, Danemark, Norvège, Allemagne, Autriche, Pays Bas, Pologne). Pour l'instant, la part du Web en France n'est que de 10 %.

Euroflorist compte apporter à l'ancien Téléfleurs, devenu Euroflorist France depuis juillet 2004, son expertise des ventes en ligne. Son premier site marchand a en effet été lancé en Suède il y a dix ans. "Il y a sans doute une différence de maturité du marché, explique le PDG d'Euroflorist France, Mats Hagberg. Mais nous pensons combler ce retard sous douze mois environ."

Pour cela, la société espère tisser un véritable réseau de fleuristes en ligne. Il va offrir à tous ses marchands la possibilité de créer leur propre site, allant d'une simple page Web à une offre d'e-commerce complète, intégrant le paiement en ligne. Des services dont disposent déjà les 8.000 boutiques adhérentes en Europe. En France, 3.500 sont concernées. "Nous laissons l'entière liberté aux boutiques de notre réseau d'utiliser ou non ce système, précise Mats Hagberg, mais nous nous chargeons de la conception du site et sommes convaincus que les commerces de proximité doivent aussi développer leur usage d'Internet."

Le groupe parie sur une forte relation avec son réseau, dont la puissance permet de laisser des marges supérieures pour les boutiques. Euroflorist compte également sur l'image jeune et dynamique de son enseigne pour doper ses activités françaises. Le groupe annonce d'ailleurs une grande campagne de communication dans les semaines à venir, "sous une forme innovatrice", annonce Mats Hagberg.

Autre atout du groupe : sa dimension internationale. Ses filiales font aussi partie du réseau Teleflor International, ce qui lui permet de livrer dans 130 pays dans un délai de 24 heures (pour quatre heures sur le territoire national).

Peu à peu, la nouvelle enseigne met en oeuvre son dispositif CRM. Elle a lancé le Club Euroflorist au début du mois de février, lequel compterait environ 1.700 membres pour l'instant. Une newsletter est également envoyée aux adhérents de ce club et le site relaie les offres d'abonnement pour particuliers ou entreprises, qui permettent de recevoir un bouquet par semaine ou par mois. Enfin, des "FlowerCards" sont lancées en ce moment, afin de fidéliser la clientèle et d'équilibrer online et offline : il s'agit de cartes de bons d'achat, réutilisables par le réseau marchand. Une monnaie EuroFlorist, en quelque sorte.

La filiale française réalise pour l'instant un chiffre d'affaires de 20 millions d'euros, sur un total de 65 millions pour l'ensemble du groupe Euroflorist. Les ventes en ligne de Téléfleurs se chiffraient l'an passé à deux millions d'euros, avec un panier moyen en ligne de 43 euros. Le site présente 130 références disponibles.

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Ces chiffres pourraient augmenter, selon la direction, qui confie aussi être attentive au développement de toute nouvelle technologie. Ainsi, des projets sont à l'étude dans le domaine mobile. Au siège du groupe, en Suède, on planche sur un système de commande sur les téléphones portables, avec affichage de la photo des bouquets à l'instar de ce que pratique déjà son concurrent Interflora. Un projet qui pourrait voir le jour avant la fin de l'année.
 
 
Nicolas RAULINE, JDN Sommaire e-Commerce
 
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