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Mathias Emmerich, directeur général

Je trouve cela triste. Je trouve en particulier déprimant que les jeunes aient voté non. C'est toute la difficulté de la démocratie référendaire. On consulte le peuple sur une question dont il s'empare pour répondre à une autre question. Mais il n'y aura pas de conséquences directes pour la high-tech. Aujourd'hui le développement d'Internet repose sur une vague de fond très puissante. Par ailleurs, l'e-tourisme est un secteur où la politique joue un rôle peu important. Le résultat du référendum ne va pas empêcher les gens de voyager. S'il y a des conséquences, elles se situent au niveau macro-économique, sur le prix de l'euro et peut-être du pétrole. Si le pétrole augmente, cela pourrait favoriser le train. Mais nous n'en sommes pas là..."