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Cacaoetchocolat.com mise sur l'achat cadeau
Ce chocolatier à la tête de trois points de vente a lancé une boutique en ligne. Objectif : faire aussi bien qu'un magasin d'ici trois ans.
  (16/12/2005)

  En savoir plus
 Business Interactif
  Le site
cacaoetchocolat.com
Un nouveau venu dans la vente en ligne de chocolat. Depuis un mois, Cacao et chocolat, une enseigne possédant trois magasins à Paris, a sa boutique en ligne de chocolat haut de gamme. Un précédent site existait, mais il ne proposait que des informations sur les magasins. Avec cette nouvelle version, l'objectif est d'atteindre 100 % de croissance par an sur le site grâce au développement de l'achat "cadeau". "Nous croyons fortement que le chocolat va devenir le produit type à offrir, explique Christophe Bertrand, responsable d'exploitation, une alternative aux fleurs en ligne." Le site escompte d'ailleurs que 80 % des ventes réalisées sur le site seront motivées par cette objectif.

Pour y parvenir, cacaoetchocolat.com capitalise en premier lieu sur son savoir-faire de chocolatier. Le site espère que la qualité des produits permettra d'attirer et de fidéliser les clients. Mais réussir dans l'e-commerce implique aussi un savoir-faire Internet. Pour pallier ce manque d'expérience, le chocolatier a été l'un des premiers sites marchands à faire appel à la solution BI Commerce de l'agence Business Interactif. Une offre packagée intéressante pour les petits acteurs, qui peuvent ainsi externaliser une grande partie de leur activité online, à commencer par la création, l'animation et l'hébergement du site.

L'externalisation va même plus loin puisque une partie de la logistique a également été confiée à BI, qui fournit un logiciel permettant à l'entreprise de suivre les commandes. En raison de tarifs demandés trop élevés pour cette PME, celle-ci a cependant conservé la préparation et l'expédition des colis, à partir d'une de ses boutiques parisiennes. "L'agence se rémunèrent avec un pourcentage sur les ventes, précise Christophe Bertrand. Cela nous permet de nous consacrer sur notre propre savoir-faire."

Sans fichier clients, cacaoetchocolat.com compte essentiellement sur une stratégie de e-marketing, dont le coût représente 20 % du chiffre d'affaires online et qui est menée de concert avec Business Interactif, pour favoriser son développement et accroître sa notoriété. Parmi les outils utilisés figure du référencement naturel, des bandeaux de publicité intégrés dans les e-mails de partenaires, et une campagne d'affiliation qui devrait débuter en janvier. La stratégie de communication de la société comprend également l'achat d'une vingtaine de mots-clés en liaison avec "achat", "livraison" et bien sûr "chocolat".

Un savoir-faire Internet externalisé

L'activité des chocolatiers se concentrant traditionnellement autour des fêtes de fin d'année et de Pâques, le site devrait plutôt communiquer entre ces périodes, pour équilibrer l'activité des boutiques parisiennes et éviter des tarifs élevés. "La vente en ligne représente un moyen de désaisonnaliser notre activité," explique Christophe Bertrand.

Grâce à ces actions, l'entreprise de seize salariés dont un seul se consacre uniquement au site, table sur un objectif de 6.000 transactions en ligne en 2006 et espère générer, dans trois ans, le chiffre d'affaires d'une boutique offline. Une croissance qui devrait passer par un renforcement à l'étranger et notamment aux Etats-Unis, d'où sont déjà venues 30 % des commandes. Pour cela, le chocolatier compte sur son partenariat avec BI qui est bien emplanté à l'étranger.

  Le site
cacaoetchocolat.com
Cacoetchocolat.com devrait toutefois faire face à une concurrence relativement bien organisée. A commencer par lamaisonduchocolat.com qui se situe sur le créneau du luxe et Zchocolat qui est un pure player établit depuis longtemps. Mais surtout, il devra également faire face à Aquarelle qui a lancé il y a tout juste un mois son propre site de vente de chocolat (lire l'article du JDN du 15/11/05), en misant sur le même créneau que Cacao et Chocolat, celui de la similitude entre l'achat de fleurs et celui de chocolats.
 
 
Baptiste RUBAT du MERAC, JDN Sommaire E-Pme
 
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