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En France ou pas, Partouche se digitalisera
Le casinotier crée une filiale regroupant ses activités actuelles et futures de jeux sur supports interactifs, et met la pression sur l'Etat pour qu'il ouvre le marché des jeux d'argent en ligne à la concurrence.   (02/05/2006)

  Le site
Groupepartouche.com
Partouche veut faire sortir le jeu de ses casinos. Après une première tentative malheureuse (lire l'article du 3/10/02), le groupe français multiplie les initiatives pour décliner son expérience du jeu sur les nouveaux supports : Internet, mobile et télévision interactive. Des activités regroupées dans Partouche interactive, une filiale à 85 % créée le 27 avril et dirigée par Frédéric Vinzia, ancien des chaînes MCM et Canal Plus.

Une filiale que son dirigeant décrit comme "la passerelle entre l'activité classique de casinos et les nouveaux réseaux de diffusion." L'objectif du groupe est d'entraîner sur ces médias ses clients des casinos en dur, estimés entre 3 et 4 millions. "Dans l'univers du jeu en ligne, nous avons une singularité forte. La plupart des acteurs viennent de l'informatique ou de l'édition de contenu. Nous sommes les seuls à venir du jeu", affirme Frédéric Vinzia.

L'activité multimédia de Partouche se concentre pour l'instant sur le mobile et la télévision. Le groupe va s'implanter au Royaume-Uni cet été pour y proposer des jeux d'argent sur mobile. Il est également actionnaire à 30 % de Quedesjeux.com, un éditeur qui développe en marque blanche ses jeux promotionnels et grand public -pas de jeux d'argent- sur mobile pour divers opérateurs. La part dans cette société devrait d'ailleurs augmenter. Partouche a également une participation dans Cash TV, une chaîne de jeu interactive, et dans Sogimage, producteur notamment du "Tournoi des as", diffusé à la télévision.

Des supports entre lesquels le groupe souhaite créer des synergies, en permettant le jeu en réseau via la télévision, le mobile et l'Internet. Un offre "quadruple play", puisque les joueurs dans les casinos physiques pourraient se joindre à la partie depuis des bornes interactives.

Le développement de Partouche dans les nouveaux supports est cependant bridé par le refus de la France de l'autoriser à organiser des jeux d'argent en ligne. "Nous voulons pouvoir exercer notre métier", explique Frédéric Vinzia, évoquant le monopole de la Française des Jeux et du PMU sur les jeux d'argent en ligne.

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Groupepartouche.com
Pour le remettre en cause, le Syndicat moderne des casinos de France (SMCF), dans lequel les établissements Partouche sont majoritaires, a déposé plainte auprès de la Commission européenne pour abus de position dominante. "Notre implantation en ligne se fera, en France ou depuis l'étranger", prévient-il. S'il n'obtient pas gain de cause, un site Internet Partouche pourrait voir le jour dans quelques mois, à partir d'une licence de jeu délivrée par un pays où le marché des jeux d'argent en ligne est ouvert.
 
 
Baptiste RUBAT du MERAC, JDN Sommaire Le Net
 
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