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BestVentes.com crée le comparateur de ventes
Le site repose sur une idée simple : afficher les meilleures ventes des marchands en ligne par catégorie. En tablant sur le rôle des classements dans la décision d'achat, et en touchant au passage une commission.   (29/05/2006)

  Le site
BestVentes.com
Même si ce n'est pas la grande innovation que constituaient les comparateurs de prix, BestVentes.com se distingue par son concept original. Le site, édité par la société SupConso, veut guider les consommateurs en affichant les meilleures ventes des marchands en ligne par catégories de produits, limitées pour l'instant à l'high-tech et aux produits culturels.

"Je suis parti du constat qu'il y avait abondance de produits sur le Net, y compris sur les comparateurs de prix et guide d'achats", explique David Alexandre Berrebi. Une idée testée dans une version bêta pendant trois mois, à l'issue desquels le site a évolué vers un modèle plus classique. La version définitive, lancée il y a 10 jours, intègre justement les données du comparateur de prix Kelkoo.

Le fondateur de BestVentes affirme que cette étape était voulue, mais que le lancement du site devait se faire autour du seul palmarès des ventes, afin de se démarquer en mettant l'accent sur l'innovation du projet. Il reconnaît d'ailleurs que le système de rémunération au clic du comparateur de prix nouvellement intégré est plus rémunérateur pour l'instant que la commission touchée sur chaque achat provenant d'un de ses classements des meilleures ventes.

Une rentabilité plus faible pour BestVentes, mais qui est peut-être le prix à payer pour imposer ce nouveau concept auprès des e-marchands. Le site a convaincu, depuis octobre dernier, 21 partenaires dont Amazon, Pixmania et LDLC, contactés avec l'aide de son frère Jérémie, qui dirige Zlio.com (lire l'article du 22/11/05). Ces partenaires fournissent des informations par flux - principalement XML - automatiquement depuis leur base de données. Pour éviter que le classement de chaque marchand pour une catégorie donnée ne soit artificiel, BestVentes refuse tout flux réalisé "manuellement". La mise à jour est également automatique, en général sous 48 heures.

Une des limites de ce nouveau service vient du fait que tous les marchands ne fournissent pas l'ensemble de leur catalogue. "Ils veulent tester le système et attendent que nous fassions nos preuves", explique David Alexandre Berrebi. Autre risque pour ce comparateur, il dépend complètement des informations fournies par ses partenaires. Or les accords ne sont pas exclusifs, et rien n'empêcherait par exemple un comparateur de prix de proposer les mêmes classements. Certains établissent d'ailleurs déjà des palmarès, mais à partir des produits les plus recherchés sur leur moteur, et non des ventes.

Vers un partenariat avec Zlio ?

Pour diversifier ses sources de revenus, le site affiche des liens sponsorisés. Il annonce la signature d'un partenariat avec le réseau Miva pour des liens contextuels en rapport avec la sous-catégorie de produits. BestVentes a également vocation à développer son propre réseau d'affiliés, en ciblant des sites et des portails thématiques, par exemple autour de la beauté ou de l'informatique. A terme, le site pourrait par ailleurs mettre en place un partenariat "familial" avec Zlio. Dans la même idée, BestVentes va d'ailleurs développer des blogs permettant aux internautes de commenter les produits.

En attendant, le comparateur mise sur la publicité pour sa visibilité en ligne, avec un référencement habile. A la place de mots-clés génériques comme "comparateur", David Berrebi achète des noms de produits précédés de "achat", moins chers et très ciblés. Les liens renvoient ainsi l'internaute directement vers la fiche produit, au plus près du clic vers le site partenaire qui lui verse la commission. Avec ce système, le retour sur investissements serait trois fois supérieur à l'achat de mots-clés.

  Le site
BestVentes.com
Le jeune site veut décliner ses classements à toutes les catégories de produits, à commencer par l'électroménager et la santé / beauté. En revanche, l'élargissement à des domaines comme le voyage poserait problème. D'une part, le recours à des prestataires externes rendrait plus difficile la mise en place des flux. D'autre part, l'idée d'inciter à l'achat d'un produit en montrant sa popularité s'adapte mal au voyage, contrairement par exemple à la musique.
 
 
Baptiste RUBAT du MERAC, JDN Sommaire e-Commerce
 
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