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Bertrand Jonquois
Directeur éxécutif
Yahoo! Search Marketing
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Le clic spam est un phénomène très minoritaire sur un marché comme la France. Nous n'avons eu, à l'heure actuelle, que très peu de cas à recenser parmi les milliers d'annonceurs clients de Yahoo! Search Marketing. Les clics spam sont détectés en amont grâce à un système de protection que nous avons mis en place. Ces clics sont directement retirés de la facture des annonceurs. Et s'il arrive que certains clics nous échappent et que l'annonceur nous en apporte la preuve, nous pratiquons bien entendu un remboursement.
Nous luttons contre le clic spam à travers la mise en place de notre "programme de protection contre le clic spam" depuis nos débuts en 1998. C'est donc une priorité essentielle de Yahoo! Search Marketing.
Afin de détecter les clics spam, nous avons mis au point un système de monitoring très performant qui ne cesse d'être affiné, et qui fonctionne selon trois niveaux de défense.
En premier, chaque clic passe à travers des milliers de filtres afin de déterminer sa validité. Ce système fonctionne 24h/24 et conjugue les plus hautes technologies à l'intervention humaine.
Ensuite, nous avons des technologies de reconnaissance avancées que nous faisons constamment évoluer afin de rechercher les nouveaux types de fraudes, et également de pister les modes de recherche et de clics.
Enfin, nous sollicitons activement nos annonceurs afin qu'ils nous soumettent les données qui nous permettront d'identifier un trafic douteux. Nous leur fournissons pour cela les outils adéquats.
Nous sommes également fréquemment audités par des tierces parties, de manière à nous assurer que notre système de protection contre le clic spam est en harmonie avec les plus hauts standards du marché.
Enfin, nous ne fixons pas de limite au nombre de clics que nous filtrons.
Grâce à ce programme, nous pouvons identifier le trafic parasite, et ne pas les facturer à l'annonceur.
Le phénomène évoqué au sein de votre article (lire l'article du 11/07/2006) de certains annonceurs réduisant leurs dépenses en liens sponsorisés, ou même arrêtant d'utiliser les liens promotionnels, ne correspond nullement à la tendance générale que nous constatons. Aux Etats-Unis comme en France les annonceurs sont de plus en plus nombreux et investissent de plus en plus.
Pour preuve, nous constatons selon Forrester une progression de 67 % de 2005 à 2006 en France, avec 440 millions d'euros investis en liens sponsorisés en 2006 contre 267 millions en 2005. Selon notre estimation, ces investissements représentent déjà 35 % du total des investissements de publicité en ligne.
Et nous ne pensons pas que le clic spam pourra entraver cette tendance de progression forte.
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