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Près d'un milliard d'euros investis dans l'e-pub au premier semestre
Selon les derniers chiffres publiés par l'IAB France et TNS, la part de marché du Web dans les investissements plurimédia bruts atteindrait 9 %. La grande consommation a accéléré ses dépenses au premier semestre.   (27/07/2006)

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 IAB France
 Jérôme de Labriffe
984 millions d'euros d'investissements publicitaires bruts : l'IAB France et TNS Media Intelligence ont présenté les résultats de leur étude sur l'e-pub en France au premier semestre, faisant état d'une croissance des investissements online de 57 % sur la période, à périmètre constant, par rapport au premier semestre 2005 (contre 11,4 % de croissance pour le plurimédia). Le Web capte désormais 9 % des investissements plurimédia bruts, selon cette étude basée sur le déclaratif de 34 régies. Des chiffres que Jérôme de Labriffe, président de l'IAB France, interprète comme "conformes aux prévisions et aux tendances esquissées en 2005."

Les chiffres communiqués par l'IAB diffèrent légèrement de ceux publiés par TNS il y a une semaine (lire l'article du 20/07/06), annonçant 748,8 millions d'euros d'investissements online bruts et une part de marché de 7,1 %. Cet écart s'explique par une différence de périmètre : alors que dans ses chiffres, TNS Media Intelligence excluait les données de Hi Média, Adlink, Boursorama, Doctissimo, Groupe Tests, Interdeco Multimedia, Marie Claire, Psychologies et Voyages-SNCF.com, l'IAB inclut depuis janvier 2006 les déclaratifs de Adlink, Boursorama, Di régie (Investi, La Tribune…), Doctissimo, Echofi (Les Echos), Groupe Tests, Hi Media, Interdeco Multimedia, Psychologies et Voyages SNCF. On en déduit que les investissements enregistrés par l'ensemble de ces régies équivalent à environ 235 millions d'euros.

L'étude de l'IAB se base désormais sur les déclaratifs de 34 régies au total, représentant plus de 160 sites. Les catégories de sites qui enregistrent les recettes brutes les plus importantes sont les portails et moteurs de recherche (25 % des investissements), puis les fournisseurs d'accès Internet (22 %) et les sites d'information et d'actualités (14,5 %). Les grands carrefours d'audience que sont les portails-moteurs et les FAI réduisent néanmoins leur part de marché : ces deux catégories ne captent plus que 47 % des investissements au premier semestre, contre 64 % sur l'année 2005. Le premier site support est Orange (ex-Wanadoo), suivi de Yahoo et MSN.

En termes de secteurs, le tourisme (29,6 % des investissements) a dépassé les télécoms (18,6 %) en parts de voix. Le secteur des équipements et matériel sportifs arrive en deuxième position, avec 25,2 % de parts de voix. Derrière les télécoms, on retrouve ensuite l'audiovisuel (14,9 %) et les services (11,8 %). La grande consommation, avec 122 annonceurs actifs au premier semestre, fournit désormais 7,6 % des investissements online bruts. Les plus gros pourvoyeurs sont Coca Cola, L'Oréal Paris, Procter & Gamble, Beiersdorf et Unilever. Autre secteur ayant connu une progression marquante sur la période, la grande distribution.

Les 4 premiers annonceurs au premier semestre 2006 en France
Société Investissements
(en millions d'euros)
Evolution S1 2005 - S1 2006
SNCF
43 + 100 %
Switch Voyages
23,8 + 72,3 %
eBay
21,5 - 0,3 %
France Télécom
13,7 + 60%
Source : TNS Media Intelligence / IAB France, juillet 2006

"Nous observons une plus grande diversité des annonceurs, déclare Jérôme de Labriffe. Quasiment tous les secteurs sont présents aujourd'hui sur Internet. Les groupes de grande consommation comme Procter & Gamble ou Unilever ont réellement intégré le Web à leur stratégie de communication, alors qu'auparavant ils ne l'utilisaient que sur des campagnes ponctuelles, ce qui est très important pour la maturité du média. Même l'industrie, qui était sous-représentée, commence à investir."

"Quasiment tous les secteurs sont présents sur Internet"
L'IAB dénombre 1536 annonceurs actifs au premier semestre, parmi lesquels de nouveaux entrants comme Virgin Mobile, Electrolux, Toshiba Consumer, Quicksilver ou GlaxoSmithKline. La SNCF demeure le premier annonceur, avec 43 millions d'euros d'investissements bruts sur la période. "Le fait qu'ils soient toujours en tête constitue l'autre élément important, à côté de l'entrée massive de la grande consommation. Cela signifie qu'ils consolident leur position sur Internet, et c'est une preuve de la pérennité du média", indique Jérôme de Labriffe. Parmi les progressions significatives, on note également celle de Renault, qui arrive en septième position avec 13 millions d'euros investis au premier semestre.

Pour le président de l'IAB France, la tendance à la diversification des secteurs et à l'augmentation du nombre d'annonceurs présents en ligne va se poursuivre sur le reste de l'année. Selon lui, ce sont les PME qui constituent le prochain réservoir de croissance. Disposant de moins de budget que les gros annonceurs plurimédia, le Web représente pour elles une réelle opportunité. D'autant que d'après l'IAB, la croissance des investissements ne s'accompagnerait pas d'une inflation des tarifs.

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 IAB France
 Jérôme de Labriffe
Les prochaines statistiques IAB-TNS seront publiées début 2007. Pour la fin de l'année, l'association prépare également un colloque sur le bilan de 2006 et les perspectives du marché en 2007. Enfin, la prochaine étude NetImpact est sur les rails. Sur d'éventuels projets de publication de chiffres nets, l'IAB France se montre plus évasif. Un groupe de travail réunissant notamment l'association, le Syndicat des régies Internet (SRI) et l'Irep serait saisi du dossier, mais aucune proposition concrète n'en serait sortie jusqu'à présent.
 
 
Raphaële KARAYAN, JDN Sommaire Publicité
 
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