|
| | Sommaire Le Net |
|
Patrick Bruel
lance son site de poker grâce à Winamax |
Patrick Bruel
aurait prêté son image au site illégal en France Winamax, en échange de l'utilisation
en marque blanche de sa plate-forme de jeux d'argents. Elle lui aurait permis
de créer son propre site gratuit : Wampoker.
(09/01/2007) |
|
Le 29 août dernier, le nom de domaine Wampoker.com était déposé. Un énième
site sur le poker proposant des conseils mais aussi une plate-forme pour jouer
sans parier d'argent. Le site aurait pu passer inaperçu si le chanteur, acteur
et joueur de poker Patrick Bruel n'en était à l'origine. Pour un proche de Patrick
Bruel, il n'est pas étonnant que ce dernier se soit lancé dans l'aventure du poker
en ligne. "Patrick est quelqu'un qui aime le poker et qui a le sens des affaires.
Il est logique qu'il crée un site." Le 15 décembre dernier, le chanteur
expliquait dans Libération avoir créé ce site avec le business angel et fondateur
de Meetic, Marc Simoncini. Une sortie qui précéda de quelques jours son audition
à la Direction centrale des renseignements généraux pour évoquer ses liens
avec Winamax, un site anglais de jeux d'argent, parmi lesquels le poker. Un site
donc interdit en France, dans la mesure où les jeux d'argent en ligne sont
un monopole dévolu à la Française des Jeux et au PMU.
Or, les liens existant
entre Patrick Bruel et Winamax rejaillissent sur Wampoker.com, qui a d'étranges
airs de Winamax. Dans le nom déjà. Wam est ainsi l'acronyme de "win a max" (gagner
un max). Qui plus est, les deux sites multiplient les liens entre eux. Un article
publié sur Winamax est commenté sur le forum de Wam, les login et mots de passe
utilisés pour s'enregistrer sur la plate-forme de poker Wam fonctionnent
aussi pour jouer sur Winamax... En outre, le même journaliste signe des articles
publiés sur les deux sites. Dernier détail troublant, le dépositaire du nom de
domaine Wam-poker.com a laissé un contact mail chez Winamax.com. Selon
nos informations, les liens étroits entre Winamax et Wampoker seraient liés au
contrat d'image passé entre Winamax et Patrick Bruel au printemps 2006. En échange
de mettre à disposition son nom et de représenter le site dans quelques
tournois, ce dernier aurait négocié l'utilisation de la plate-forme de
jeu de Winamax ainsi que l'exploitation de la base d'abonnés issue de Wampoker.
"A l'époque, il cherchait à promouvoir le poker dans un esprit de compétition.
Mais il lui fallait une plate-forme de jeu, et gratuite. Celles existantes étaient
payantes. Il a trouvé cette solution." Qui consiste, en pratique, à
faire croître l'audience de Wampoker en l'adossant à Winamax. Dans l'espoir,
à terme, de passer au payant en cas de légalisation des jeux d'argent sur Internet.
Mais dans l'intervalle, la loi sur la prévention de la délinquance adoptée
début décembre a au contraire tendu la situation pour les opérateurs de sites.
Les sanctions pénales à l'encontre des organisateurs de jeux illégaux ont été
doublées, et toute personne faisant de la publicité pour des activités de paris
ou de loterie en ligne encourt également des sanctions (lire les réactions
à cette loi), bien que la Commission Européenne incite les Etats membres
à aller dans la direction contraire (lire l'article
du 11/10/06). En conséquence, l'image de Patrick Bruel a depuis disparu
de Winamax. | | |