Derrière tout grand homme se cache une femme Elle œuvre depuis six ans, dans l'ombre et sans relâche, à l'ascension de Google. Pourtant, quand pour la première fois Marissa Mayer a rencontré Serguei Brin et Larry Page, fin 1998, elle n'a pas vraiment été emballée par leur "look d'étudiants attardés ". Heureusement pour Google, elle a suivi son instinct. Promise à une carrière d'enseignante, Marissa Mayer a tout lâché pour rejoindre l'équipe de Brin et Page (une vingtaine de personnes à l'époque) en tant que programmeuse. Depuis, elle s'est imposée comme l'une des forces les plus vives de la société. Son titre actuel, directrice des produits Web pour le grand public, fait d'elle la championne de l'innovation de la société. Marissa Mayer a la main sur tout ce qui fait Google, du graphisme de son interface Web à ses outils les plus innovants comme Google Desktop Search. C'est elle qui attire l'attention de Brin et Page sur de nouvelles initiatives. [Lire le portrait de Marissa Mayer dans Business Week]

 AOL ou l'interminable chant du signe Les années ont passé depuis que les analystes high-tech ont pour la première fois prédit la fin d'AOL (1994). Aujourd'hui, AOL est non seulement vivant, mais affiche une vitalité à toute épreuve. Ses indicateurs vitaux (88 millions de visiteurs uniques et 26 millions de pages vues en août selon comScore) le placent au troisième rang des portails Web américains, derrière Yahoo et MSN. Au deuxième trimestre 2005, ses revenus publicitaires ont enregistré un bond annuel de 45 %. Et ce, avant son revirement stratégique majeur : l'ouverture des contenus de son portail à l'ensemble des internautes. Certaines mauvaises langues noteront que cet effort pour conquérir les annonceurs arrive un peu tard. Time Warner, en tout cas, croit au succès de son FAI : "Ayant porté ce fardeau jusqu'ici, ce n'est pas maintenant que nous allons nous séparer d'AOL", a déclaré Richard Parsons, PDG du groupe. [Lire l'article du New York Times]

 News Corp., la métamorphose NTIC Alors que cet été le magnat des médias avait lancé une vaste offensive d'acquisitions de sociétés Internet, Rupert Murdoch annonce pour 2006 son ambition de conquérir le marché du divertissement mobile. A la tête du groupe News Corp., l'homme est en train de déplacer progressivement ses activités des médias traditionnels vieillissant, vers les médias prometteurs que sont Internet et les téléphones portables. En développant des contenus innovants pour mobiles, tels que des jeux ou de la vidéo issue de séries télévisées à succès, l'empire Murdoch espère prendre pied sur un marché bouillonnant aux Etats-Unis. [Lire l'article de Red.Herring.com]

 Les fortunes high-tech font la course en tête Comme chaque année, le magazine Forbes publie son classement des 400 plus grosses fortunes américaines. Le trio de tête reste le même avec en tête, l'indétrônable William Gates, loin devant, qui semble avoir creusé l'écart sur son dauphin, le financier Waren Buffett, talonné par le cofondateur de Microsoft Paul Allen. Derrière le peloton s'accroche Michael Dell, de l'entreprise du même nom, talonné par Lawrence Ellison des logiciels Oracle. Steven Balmer, un autre Microsoft, se classe 11ème au général, tandis que les fondateurs de Google, Sergey Brin et Larry Page, sont 16ème ex æquo, juste devant Pierre Omidyar, le fondateur d'eBay. [Consulter le classement de Forbes]

A voir ailleurs
 Zoome zoome Difficile de s'épargner une visite en concession lorsqu'on veut étudier un véhicule de plus près que sur une brochure. C'est pourtant ce que cherche à faire le site français de Mazda, qui propose aux internautes une façon originale, amusante et assez efficace de découvrir les modèles de sa gamme. En vue extérieure comme en vue intérieure, le visiteur peut tourner à loisir autour du véhicule, détailler les finitions, et promener son regard dans l'ensemble de l'habitacle. Grâce à un système de glisser-déplacer commandé par la souris, de zoom actionné au clavier et de vidéos à 360 degrés, l'expérience utilisateur s'avère étonnante. Il ne manque que l'odeur du cuir ou des tissus. Le client potentiel, déjà ferré ,n'a plus qu'a se rendre chez son revendeur. On regrettera en revanche que le site ne mette pas à disposition les fiches techniques des véhicules. [Découvrir les modèles sur Mazda.fr]