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Google-YouTube, un mariage qui fait couler l'encre...
Le rachat du populaire site de partage de vidéos YouTube par le géant de la recherche sur Internet a fait la une de tous les médias américains. Revue de presse des analyses les plus pertinentes.  (13/10/2006)
 Jackpot : à qui profite le deal ? Après trois jours de rumeurs incessantes, Google a annoncé lundi 9 octobre l'acquisition du site de partage de vidéos YouTube pour un montant de 1,65 milliard de dollars. Une broutille pour le moteur de recherche, valorisé plus de 50 milliards de dollars, le jackpot pour les co-fondateurs et dirigeants de YouTube, Chad Hurley et Steve Chen. Et un troisième comparse, Jawed Karim, moins médiatisé, car n'appartenant pas à l'équipe de direction du site. L'homme n'en est pourtant pas à son premier coup de maître en la matière. Jawed Karim avait déjà remporté une belle somme d'argent en 2002, lorsque la société pour laquelle il travaillait, PayPal, a été rachetée par eBay. C'est d'ailleurs au sein de PayPal que Jawed a rencontré Chad Hurley et Steve Chen. Suite à la vente de la société, tous trois ont créé et développé le concept de YouTube. Mais à l'inverse de ses compères, quand le site de partage de vidéos a commencé à rencontrer un franc succès, Jawed Karim s'est retiré du projet pour retourner sur les bancs de classe. Car l'homme est atypique : à 27 ans, son seul désir est de devenir professeur. Philanthropique le Jawed ? L'homme est tout de même l'un des principaux actionnaires indivuels de YouTube. [Lire l'article du New York Times]

 L'arbre roi des forêts de fonds Autre grand gagnant financier de la transaction : Sequoia. Entre novembre 2005 et avril 2006, le fonds d'investissements sans doute le plus fructueux de la Silicon Valley a investi un total de 11,5 millions de dollars dans YouTube. L'opération de rachat de la société par Google va lui permettre de remporter plus de 43 fois la mise, soit près de 500 millions de dollars. Une somme toutefois méritée, car Sequoia a pris le risque de financer seul la jeune start-up, alors inconnue et sans modèle économique précis. Une audace et un flair infaillible qui ont rendu célèbre Sequoia Capital. Depuis sa création en 1972, le fonds d'investissement à en effet déjà vu naître et aider à grandir quelques stars du Web. Ses enfants s'appellent par exemple Apple, Cisco, Oracle, Yahoo et Google. [Lire l'article du New York Times]

 Poule aux œuf d'or
Que rapporte à Google cette acquisition ? C'est la première fois que le moteur de recherche, habitué à acquérir des start-ups inconnues pour des sommes relativement modiques, investit massivement pour prendre le contrôle d'un concurrent. Certes, la mariée est belle : plus de 100 millions de vidéos sont diffusées chaque jour sur YouTube et le nombre de films hébergés augmente à raison de 65.000 nouvelles séquences par jour, tandis que Google Vidéo peine à décoller. Mais là n'est pas la première motivation du moteur de recherche. Ce qui a séduit Google chez YouTube, c'est le formidable potentiel de croissance du site : en moins de trois mois, son audience est passée de 13 millions de visiteurs uniques à plus de 20 millions. Et dans ce vaste monde de l'Internet, qui dit audience dit annonceur, vente de publicité en ligne et donc revenus. CQFD. [Lire l'article de CNNMoney.com]

 Don't be Evil L'enjeu maintenant pour Google est de ne pas tuer la poule aux œufs d'or. YouTube va en effet devoir faire sienne la maxime de Google, "ne faites pas de mal". Premier défi pour le site de partage de vidéo : éviter les poursuites judiciaires liées à la violation des droits d'auteur. Les moyens technologiques et financiers de Google vont certainement l'aider à résoudre cette problématique du filtrage des contenus protégés par copyright ou des vidéos pornographiques. Quelques heures avant l'officialisation de son mariage avec Google, YouTube a d'ailleurs annoncé la signature d'accords avec plusieurs majors dont Sony BMG, Warner et Universal Music. [Lire l'article de Business Week] Un pas vers la légalité salué par l'industrie, mais aussi un pas vers la consensualité que déplore déjà certains membres de la communauté YouTube. Car n'oublions pas que le site doit son succès en grande partie à la nature "gauloise" ou irrévérencieuse de ses vidéo. Un ton difficilement conciliable avec l'image lisse de Google. L'entrée dans la haute société du Web n'a pas que des avantages... [Lire l'article de ABC News]

SOMMAIRE 2006
Octobre
06/10 4G, Murdoch, le terrain de jeu Internet, Google...
Septembre
29/09 4G, Murdoch, le terrain de jeu Internet, Google...
22/09 Web 2.0, e-pub, pay-per-click, paris en ligne...
15/09 Xavier Niel, Google, e-marketing automobile, Netflix...
08/09 Microsoft-Yahoo, Click to Call, Orkut...
01/09 Wikipedia, e-pub, Firefox...
 
Rédaction JDN & JDN Solutions
 
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