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30/06/03

Autoconf/automake : la bonne méthode ?

Les deux outils du monde Linux sont-ils toujours adaptés pour configurer la compilation des programmes selon les systèmes ? Tous ne sont pas de cet avis...
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C'est une tempête dans un verre d'eau qu'a déclenché Andrew McCall dans un récent éditorial publié sur le site de projets Linux Open Source freshmeat.com. La raison: une critique féroce du "monument historique" qu'est le couple autoconf et automake, deux applications phares pour la distribution et l'installation d'applications Open Source.

La première est un outil permettant de créer des scripts Bourne Shell pour configurer automatiquement les packs de codes sources en les adaptant aux systèmes sur lesquels ils seront installés, tandis que la deuxième génère automatique des scripts Makefile.in, qui permettent de déterminer quelles portions d'un programme doivent être compilées pour fonctionner sur un système donné.
Les deux vont le plus souvent par pair, et sont devenus des standards au sein de la communauté Linux.

Pour Andrew McCall le simple fait qu'un utilisateur lambda ne peut pas se dépêtrer sans de fastidieuses recherches pour comprendre le fonctionnement d'un script m4 (sur lequel se base autoconf) impose un débat sur l'utilité de l'outil. De son coté, le développeur souhaitant accéder à la portabilité offerte par autoconf devra se battre pour comprendre comment l'utiliser, estime-t-il...

Son argument, donc : pour continuer d'utiliser le couple auto* quand on dispose maintenant d'outils modernes et plus flexibles ? L'auteur cite en effet SCons (scripts Perl), Cons (scripts Python) et A-A-P en exemple.

Le débat fait rage, mais l'auteur a certainement lancé une bonne polémique : verra-t-on un changement d'attitude au sein de la communauté des développeurs Linux ?


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