Eclipse : la boite à tout faire

 

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Stéphane Burky, (GFI Progiciels)
 
La R&D de GFI se lance dans le développement J2EE à partir de 2000. A l'époque, la SSII est confrontée, comme tout le monde, à la faiblesse du marché en matière d'environnement de développement Java. "Nous avons débuté avec JBuilder de Borland, ainsi que JDeveloper d'Oracle, avec lequel nous avions un accord", se rappelle Stéphane Burky, responsable de la cellule Recherche & Développements au sein de GFI Progiciels. "Ces solutions étaient assez lourdes et gourmandes en ressources machines."

Très vite, GFI Progiciels est séduit par Eclipse. "Un IDE qui présente l'ensemble des possibilités des outils que l'on pouvait trouver dans le monde client/serveur. Il nécessitait aussi une configuration plus légère", commente le responsable. La société commence avec Eclipse 3.0. Un ensemble de plug-in sont sélectionnés, et une version packagée est élaborée pour les 60 développeurs J2EE de la R&D. Complétée d'un certain nombre de briques, comme l'éditeur HTML, "la version 3.3 a atteint le niveau de maturité qu'on attendait", estime Stéphane Burky. Seul bémol : la nécessité de faire appel à des outils tiers, comme "Oracle SQL Developer", pour tester les comportements de la base de données.

"Nous avons mis en place un outil de synchronisation pour publier les travaux de chacun sur un serveur de développement partagé",
(Stéphane Burky - GFI Progiciels)

"J'ai souvent eu du mal à imposer des outils uniques sur nos 5 sites, mais pas avec Eclipse", confie Stéphane Burky. "La gratuité de la solution évite en effet aux chefs de services d'impacter leur budget, et m'évite à moi d'avoir à argumenter dans ce sens. La gratuité facilite ici mon travail d'homogénéisation des outils et des méthodes de travail." Il pondère néanmoins : "Certes, nous devrions nous impliquer plus dans le projet Eclispe. Comme d'autres au sein des équipes, je le fais à titre personnel. Vis-à-vis de notre direction, il est malheureusement difficile de dégager des heures sur notre temps de travail pour ça."

Lors du déploiement d'Eclipse, GFI Progiciels a dû réaliser quelques adaptations d'architecture. Avant de mettre en place la solution, la R&D disposait d'un serveur de développement commun. "Eclipse fonctionnant uniquement en local, nous avons été obligé de mettre en oeuvre un serveur de développement sur chaque poste, et de déployer un outil de synchronisation pour publier les travaux des uns et des autres sur un serveur de développement partagé", explique Stéphane Burky.


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