Emmanuel de Rohan Chabot
Directeur général
Zeturf
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"J'ai du mal à dércypter le position française. Si
la politique du gouvernement est de faire le tri entre les acteurs
responsables et les autres, c'est très bien. S'il s'agit
de se cramponner mordicus au monopole du jeu, je vois mal comment
cette politique pourrait aboutir à quoi que ce soit. Le pire
est que nous sommes prêts à discuter avec les autorités
françaises pour respecter les règles hexagonales.
Comme celles sur la participation au financement de la filière
hippique. Concernant l'interdiction de faire de la publicité
en France, ce n'est pas un problème pour nous car nous n'en
faisons pas.
Les amendements les plus durs n'ont pas été proposés
car la France est dans le collimateur de Bruxelles sur sa politique
des jeux. Et le cheminement de la cour de justice est très
clairement favorable à l'ouverture du marché aux opérateurs
privés. Mais ce texte insinue que Zeturf, une société
soumise aux lois maltaises, partenaire d'un banque privée
anglaise ayant pignon sur rue, est illégal, car nous serions
supectés de blanchir de l'argent. Et c'est insultant pour
ces pays membres."
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