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Le visuel du Frolicorama © DR
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Avec quelque huit millions de chiens, la France figure au premier rang
des pays européens en termes de population canine. Un peu plus de
28 % des foyers possèdent au moins un chien, dont 85 % sont nourris
à base d'aliments préparés, dont les croquettes. Ce marché n'est pas pour
autant des plus dynamiques. Malgré onze acteurs présents en France, il reste
fortement banalisé, l'achat de croquettes relevant généralement d'une démarche
plus rationnelle qu'impulsive.
Pour se différencier de ses concurrents, Frolic a, depuis quelques années,
adopté un positionnement à part. Alors que la plupart des acteurs jouent
la carte nutritionnelle, la filiale de Mars Petcare France a opté pour
une image de marque dédiée aux "chiens bons vivants". "Frolic
est une marque fun", indique la responsable marketing de la marque chez Mars
Petcare France, Lucile Deschamps. "Elle est aux croquettes ce que les spaghettis
à la bolognaise sont dans l'alimentation humaine, une nourriture simple que
tous les chiens aiment."
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Page d'inscription au jeu Frolicorama
© DR
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Pour asseoir son positionnement, la quatrième marque de croquettes en France
compte sur le Web, qu'elle considère comme un levier tactique. Sa dernière
campagne mise sur la synergie entre le Web et le packaging. Frolic a lancé
en juillet dernier un jeu concours, le Frolicorama, invitant les maîtres
de chiens à poster sur son site corporate les meilleures photos de leur animal.
Avec à la clé, la promesse de voir toutou figurer sur les emballages de croquettes
de la marque.
Le but de l'opération est double. D'un côté, Frolic a souhaité créer
une proximité avec ses consommateurs et commencer avec eux un dialogue durable.
Entre 2006 et 2007, la marque a mis en place un dispositif d'abonnement qui
lui a permis de recruter quelque 60.000 coordonnées de clients. Avec le Frolicorama,
elle souhaitait étoffer encore un peu cette base. De l'autre côté, la marque
a cherché à faire progresser la fidélisation des maîtres et ainsi augmenter
la fréquence d'achat de ses croquettes. Alors que les consommateurs achètent
en moyenne des croquettes six fois par an, Frolic a souhaité via cette opération
gagner encore un acte d'achat supplémentaire. Objectif : s'installer
durablement à la troisième place française de l'univers croquettes pour chiens
en grande distribution (un marché évalué à 390
millions d'euros par an), face à Friskies et Fido.