Untitled Document
Géoportail en 3D

En savoir plus

Les bases techniques du Géoportail plantées, ce dernier va continuer à évoluer en intégrant de nouvelles informations. Ville après ville, l'habillage des bâtiments sera notamment développé. Pour cela, les villes elles-mêmes doivent participer à la démarche. Aujourd'hui, à peine cinq d'entre elles s'y préparent. Mais l'IGN espère que d'ici trois ou quatre ans, toutes les villes de France le seront intégralement.

 

Elles pourront également transmettre des données sur des projets en cours, comme le tracé d'une nouvelle route ou d'un tramway. Il est notamment prévu que les zones inondables et les zones de protection environnementale apparaissent, ainsi que les plans de déplacement urbains.

 

description brève de l'image
 
Les falaises d'Etretat vues en 3D © Géoportail / IGNt
 

 

Dans le Géoportail de demain, on pourra aussi trouver une application à destination des développeurs et des férus d'informatique : une API leurs permettant notamment de publier des informations sur leurs sites. Une évolution communautaire, à la mode Web 2.0. comme le fait déjà l'américain Google Earth, est également envisageable. Si elle est techniquement possible, l'IGN et le ministère réfléchissent toutefois à ses modalités et ses limites.

 

Dans le cadre de l'initiative européenne Inspire, l'IGN travaille par ailleurs avec les pays transfrontaliers, afin de pratiquer une plus grande interopérabilité. Il s'agit d'améliorer la qualité des différentes données géographiques des Etats membres, afin de voir la réalité des politiques communautaires (transports, énergie et agriculture). Dans cette optique, une coopération avec le Système d'Information du Territoire Genevois permet déjà d'afficher les photographies aériennes du Canton de Genève.

 

Le ministre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables s'enthousiasme de la direction que prend le Géoportail. Pour Jean-Louis Borloo en effet, "c'est un progrès incroyable pour la démocratie" que toutes ces informations environnementales et géographiques soient désormais à portée de tous. Et en tant que passionné de cette dernière discipline, il est ravi que ce soit pour une fois "la géographie qui fasse l'histoire, et non l'inverse".


Sommaire Le Net Envoyer Imprimer Haut de page