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Didier Mathus

Parti Socialiste
© Assemblé nationale

 

La guerre que livre Didier Mathus contre les DRM ne date pas d'hier. Une guerre qu'il n'était pas loin de gagner dès la première bataille il y a quatre ans. En octobre 2003, le groupe socialiste à l'Assemblée nationale valide sa proposition de loi visant à interdire les DRM. Seulement, la loi ne vit jamais le jour. Le gouvernement se saisissant alors de la directive européenne 2001/29/CE qui allait enfanter la Dadvsi en 2006.

 

Signataire de la pétition du Nouvel Observateur "Libérez l@musique!" en 2005, afin de protester contre la répression des adeptes du peer-to-peer, il fut l'un des plus farouches opposants à la Dadvsi, ce qui lui fit dire que le texte reposait sur deux principes fondamentaux : "le premier, Vivendi, le second, Vivendi !".

 

Depuis, il a notamment pesé sur le programme socialiste pour les présidentielles afin de lui donner une dimension numérique. Aux côtés de Patrick Bloche, Christian Paul, Didier Migaud et TempPS Réel, il proposa mi 2006 un jeu de sept propositions, notamment dans le but de faire des logiciels libres la pierre angulaire de la modernisation des services publics, de mettre en place "un accès universel au haut débit", et -"évidemment, réaffirmer certains droits et certaines libertés du public de la culture numérique. Bref, revenir sur la Dadvsi, qu'il ne semble pas avoir oubliée.


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