Productivité : savez-vous combien de temps XP vous fait perdre ?
Pourquoi ce qui, hier, était une économie serait devenu, aujourd'hui, un coût ? Les PC et leurs OS, comme les voitures, ça vieillit, ça s'use, ça marche moins bien. Ce sont des heures passées à attendre que l'assistance soit disponible, qu'elle exécute les réparations, qu'elle déploie des patchs, des images disques avec des mises à jour, etc. Plus le système et la machine vieillissent, plus les coûts et les pertes de productivité augmentent.
Une étude Intel décompte 42 heures de maintenance et de réparation par an par PC de plus de quatre ans doté de Windows XP. Chaque heure d'immobilisation du PC étant décomptée comme une heure de travail payée mais non effective, il suffit d'une dizaine de vieux PC pour voir la facture grimper. A raison de 25 € de l'heure en moyenne par salarié (chiffres INSEE 2012), la maintenance de 10 PC de plus de quatre ans se soldera par plus de 10 000 € de pertes sèches de productivité par an. Et ce n'est pas tout, car quand un ordinateur est en panne, il faut le réparer, et cela à un coût, 427 $ (312 €) par an et par PC, selon Intel. Et voilà, 3 120 € en plus pour nos 10 PC !
En plus de ces coûts, il faudrait imputer les pertes de chiffre d'affaires dues à l'indisponibilité opérationnelle des employés touchés par une panne de leur machine. A minima, les coûts de productivité devraient donc être doublés, passant de 1 000 à 2 000 € auxquels il faut ajouter les 312 € de coût annuel de maintenance, soit 2 300 € par PC de plus de 4 ans. D'où l'importance de maintenir un parc informatique avec des taux de panne les plus faibles possibles.
Un emploi temps plein pour un parc de 230 PC sous XP
A la demande de Microsoft, l'institut IDC a conduit en 2012 une étude sur les coûts liés au maintien des postes sous XP dans les entreprises. IDC prend en compte l'estimation du pourcentage d'impact d'une heure d'immobilisation contrairement à l'étude Intel citée ci-dessus. De même, l'étude prend en compte que le déploiement de nouvelles solutions prend du temps, et donc que les impacts positifs ne sont pas immédiats. Les calculs d'IDC sont donc moins effrayants que ceux d'Intel, mais ils demeurent assez convaincants.
C'est à 3 ans et quelques mois que les coûts de maintenance des PC commencent à grimper. Entre la 3e et la 4e année, les coûts de maintenance informatique grimpent en moyenne de 25%, les coûts de productivité suivent le même chemin avec une croissance de 23%. Evidemment, les années suivantes, ces deux postes augmentent encore plus vite (respectivement 29 et 40% pour la 5e année). Clairement, maintenir des postes au-delà de la cinquième année d'exploitation apparaît comme contre-productif.
IDC calcule également les heures perdues liées à la seule maintenance de Windows XP. Le temps total passé à maintenir un PC sous XP est de 11,3 heures par an. Ces 11 heures comprennent pour 58% du temps d'immobilisation (attente de la maintenance) et surtout le temps d'intervention du centre d'assistance lui-même. Le reste du temps consacré à la maintenance des PC sous XP est principalement lié à la sécurité et au déploiement d'applications.
L'attaque informatique : la variable inconnue
Les calculs d'IDC permettent également de considérer ces heures de maintenance en temps homme. La maintenance d'un parc de 230 machines sous XP nécessite un emploi à temps plein (40 heures par semaine). Le passage à Windows 7 ou 8 fait donc économiser autant d'emplois pour chaque lot de 230 machines migrées. Tous ces calculs laissent de côté le risque le plus important, celui d'une attaque informatique mettant en cause l'intégrité des données de l'entreprise ou le bon fonctionnement de l'ensemble du parc. Dans ce cas, les coûts en temps peuvent dépasser les scénarios les plus catastrophiques...
Vous avez ainsi toutes les informations en main pour envisager l'urgence de la situation de passer à Windows 8 Pro, qui plus est encouragée par l'offre de reprise "XP Migration" mise en place par HP pour vous équiper du meilleur de la technologie, en faisant des économies.