France Télécom rachèterait le fournisseur d'accès Internet
espagnol Ya.com, filiale de deutsche Telekom, pour 360
millions d'euros, selon la presse espagnole. L'opérateur
historique français aurait accepté en échange de céder
sa filiale néerlandaise de téléphonie mobile, Orange Pays-Bas,
à l'opérateur allemand pour environ 1,5 milliard d'euros.
Cette transaction est la dernière opération en date de
la vague de fusions acquisitions qui touche actuellement
le secteur des télécoms en Europe. Parmi les récentes
grandes manuvres du secteur, citons le rachat du FAI
italien Fastweb par Swisscom, la prise de participation
de l'opérateur historique espagnol Telefonica dans le
capital de son homologue italien Telecom Italia, et en
France le rachat de Club Internet, filiale Internet de
Deutsche Telekom, par Neuf Cegetel.
La pression concurrentielle doublée de l'impératif des
économies d'échelle, voire de réduction de la dette, expliquent
ce redéploiement stratégique des portefeuilles de filiales
à l'étranger des opérateurs historiques. La consolidation
du secteur et la nécessité technologique de la convergence
entre le fixe, le mobile et l'Internet, accentuent le
mouvement.
A ce jeu des chaises musicales, quel opérateur historique
européen sortira vainqueur ? Qui de France Télécom,
Deutsche Telecom, British Telecom, Telefonica et Telecom
Italia est le plus puissant financièrement ? Lequel
a le plus grand parc de clients ? Le JDN a mené l'enquête.