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Part de marché de Free sur le dégroupage © Iliad
 

51,4 % des abonnés ADSL de Free sont dégroupés totalement, c'est-à-dire ne paient plus l'abonnement téléphonique de France Télécom. Soit un total d'environ 1,35 million d'abonnés en dégroupage total. A ceux-là s'ajoutent 5,6 % des abonnés qui bénéficient d'une offre dite "ADSL nu" (abonnés également sans l'abonnement téléphonique France Télécom même s'ils ne sont pas situés dans une zone dégroupée par Free). Au total, l'opérateur revendique plus de deux millions d'abonnés dégroupés (total et partiel). Soit une part de marché de 45,3 % sur le total des lignes dégroupées par France Télécom.

 

 

 
Part de marché de Free sur le total de lignes dégroupées sur Paris et en région © Iliad
 

"Free va continuer à investir sur le dégroupage en parallèle de la fibre, a assuré maxime Lombardini. Le dégroupage a été et est toujours un axe stratégique pour la croissance de Free." En effet, selon le FAI, sa part de marché dans les zones dégroupées est cinq fois plus élevée que dans les zones non dégroupées.

 

D'où la volonté du groupe de maintenir les investissements dans l'extension de son réseau dégroupé. Tout en maîtrisant les coûts : depuis la mi-2006 et le lancement de l'offre de gros de location de fibre noire de France Télécom, l'ouverture de nouvelles zones en dégroupage se fait moins en tirant de la fibre jusqu'au NRA (nœud de raccordement abonné ou central téléphonique) de l'opérateur historique, qu'en louant la fibre optique de France Télécom.

 

Au 31 juillet 2007, Free avait dégroupé 1.200 NRA de France Télécom. L'objectif du groupe est de porter ce chiffre à 2.200 d'ici la fin 2008.

 


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