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Chez Thyssenkrupp, "on s'intéresse de plus
en plus à l'usager". Photo ©
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En février 2007, la Commission européenne a condamné les quatre géants mondiaux
de l'ascenseur, l'américain Otis, le suisse Schindler, le finlandais Koné et l'allemand
ThyssenKrupp, à des amendes record (992 millions d'euros en tout) pour s'être
entendus sur les prix en Belgique, en Allemagne, au Luxembourg et aux Pays-Bas.
La France, elle, n'est donc pas concernée, malgré des accusations répétées de
la part de certaines associations de propriétaires.
Les quatre groupes, ainsi que la fédération qui les représente, préfèrent au contraire
parler d'une concurrence "exacerbée", en particulier sur le marché de la maintenance
qui voit "de nouveaux entrants arriver", selon Marc Munoz de Schindler France
et "des PME émerger et croître", selon Jean-Pierre Cadeau de la fédération.
Pour se démarquer de la concurrence, les groupes n'ont plus qu'un seul mot
à la bouche : proximité. "C'est même devenu notre slogan: Thyssenkrupp, créateur
de proximité", explique le porte-parole Alexandre Ruinart. "Nous nous intéressons
de plus en plus à l'usager, avec de nombreuses enquêtes de satisfaction. Depuis
fin 2006, nous avons créé des sites Internet actualisés en quasi temps réel
à destination des syndics pour qu'ils puissent suivre la maintenance de leurs
ascenseurs. Nous travaillons également sur des sites pour les usagers", ajoute-t-il.
Idem chez Schindler France, qui s'enorgueillit d'être le premier ascensoriste
à avoir affiché dans ses cabines le suivi de la maintenance....
Autre outil de la proxmité : le nombre d'agences et de centres techniques. Thyssen
en compte 152 sur tout le territoire, Otis s'est évertué à placer ses techniciens
à moins de 1,5 kilomètre de ses clients en Île de France. La société compte
320 agences et centres techniques dans tout le pays.