Pierre Mariani chez Dexia

Pierre Mariani. © Dexia

La nomination en octobre 2008 de Pierre Mariani à la direction exécutive de Dexia, qui compte parmi ses actionnaires l'Etats français en direct et via la Caisse des dépôts, s'est faite dans des conditions extrêmes. La banque était alors au plus mal, touchée de plein fouet par la crise financière et ses patrons débarqués.

Ses réussites : Dexia existe encore, ce qui vu l'état de ses finances et surtout de ses expositions en 2008 n'était pas gagné d'avance. Pierre Mariani a tout de même été bien aidé par le renflouement opéré par l'Etat. Sa réussite tient plutôt au retour des bénéfices, à une forte diminution du coût du risque et à des cessions d'actifs réalisées à un rythme soutenu.

Ses échecs : L'assainissement du bilan de l'entreprise a un coût : la cession d'obligations notamment nuit aux revenus de la banque, dont le bénéfice a chuté de 25% sur un an en 2010. Et si le recentrage sur certains métiers a permis d'augmenter les revenus de la société, le résultat opérationnel n'emballe pas les investisseurs.

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