Benjamin Fremaux, définit la stratégie d'Areva à 31 ans

Benjamin Fremaux. © Areva

La stratégie d'Areva est entre les mains d'un jeune trentenaire, Benjamin Fremaux. En 5 ans de vie professionnelle, cet X-Mines est parvenu à se hisser à un niveau que certains atteignent en fin de carrière. Connu de ses anciens camarades d'Henri IV et de Polytechnique pour ses blagues de potache, il sait aussi se faire remarquer pour son professionnalisme et son culot. En 2006, à peine arrivée à la Drire du Languedoc-Roussillon, il intègre le cabinet du préfet de région. Il ferraille alors avec Georges Frêche. Deux ans plus tard, Christine Lagarde, encore ministre de l'Economie, passe dans la région. Il lui fait une offre de services. Et trois semaines après il est à Bercy, en charge des épineux dossiers de la taxe professionnelle et de la taxe carbone. Sa jeunesse, il n'en a cure : "Les gens oublient vite mon âge. On ne peut pas vous juger au nombre de poil de barbe."

Recruté fin 2010 par Anne Lauvergeon pour diriger les fusions-acquisitions d'Areva, il refuse de prendre la grosse tête. "Je ne travaille pas en chambre mais avec des gens qui ont de l'expérience. "Et malgré ses beaux états de service, il jure qu'il "n'a pas de plan de carrière."


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