Les plus-values boursières systématiquement taxées

Il existe 468 niches fiscales, dont un grand nombre sur les plus-values mobilières. © Comstock / Thinkstock

Sus au capital. Le gouvernement français compte imposer davantage les revenus du capital pour le financement des retraites. Et il a également annoncé vouloir s'attaquer aux innombrables niches fiscales : 468 en tout pour un coût de 75 milliards d'euros. Parmi elles une multitude d'exonérations sur les plus-values mobilières. Des plus-values que le Portugal, lui, a décidé de taxer désormais à hauteur de 20%.

En 2010, en France, les exonérations sur les gains réalisés lors des cessions de titres acquis dans le cadre de l'épargne salariale coûteront 150 millions d'euros. Dans le cadre d'un plan d'épargne en actions, 300 millions. Et l'exonération lorsque le montant des cessions ne dépasse pas un certain montant, 180 millions d'euros pour l'Etat. Supprimer ces trois dispositifs permettrait donc d'économiser 630 millions d'euros.

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