L'Etat desserre le frein du secteur automobile

Ligne de finition de la C5 à l'usine PSA de Rennes. © PSA Peugeot Citroën, Direction de la communication

Durement ébranlé par la crise économique, le secteur automobile français a bénéficié du soutien actif de l'Etat. Par l'intermédiaire de la prime à la casse tout d'abord, qui a fortement soutenu les ventes de véhicules neufs dans l'Hexagone : près de 500 000 véhicules pourraient entrer dans ce dispositif en 2009. Mais les constructeurs hexagonaux, Renault et PSA, ont aussi été concernés par un plan de relance massif. 6,5 milliards d'euros ont été débloqués par le gouvernement sous forme de prêts à taux préférentiels. En échange, les industriels ont dû s'engager sur l'emploi et les rémunérations et les dividendes.

Au-delà des seuls constructeurs, les sous-traitants ne sont pas oubliés. Ils bénéficient du soutien de deux fonds alimentés par les entreprises du secteur et les deniers publics.

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