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La dernière machine de Lectra, sortie des laboratoires bordelais. Photo © Lectra
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"Chez Lectra, nous allons souvent à contre-courant". C'est d'abord ainsi que le directeur général Daniel Harari justifie la relocalisation à Bordeaux de la totalité des activités de recherche et développement de l'éditeur de logiciels et machines spécialisés dans la mode. Après avoir acheté en 1998 et en 2004 deux laboratoires aux Etats-Unis et au Canada, après avoir songé il y a trois ans à délocaliser l'ensemble de son activité en Chine, Lectra a décidé que tout se ferait en France. "Une entreprise a une âme, explique Daniel Harari. Nos collaborateurs forment une bonne équipe, nous avons décidé de capitaliser sur leur fidélité". Du coup, fin 2006, exit les centres américain et canadien, dont les effectifs ont été remplacés à Bordeaux par l'embauche d'une cinquantaine de nouveaux salariés. Pour l'instant, Lectra se félicite de son choix : "notre dernière machine est plus belle, plus efficace et moins chère à performance égale que ce que proposent nos concurrents. L'accueil par nos clients a été fantastique", jure-t-il.
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