Contrôler son propre stress
Même si cela peut paraître une évidence, la première
action à mettre en uvre pour limiter le stress de ses collaborateurs est
pour le manager de gérer
son propre stress. "Dans le cas contraire, il peut être certain
de le transmettre à son équipe", affirme Patrick Légeron.
"Les téléopérateurs
qu'on laisse décider de leurs heures de pause sont plus efficaces" |
Favoriser l'autonomie des individus
D'après le psychiatre, un collaborateur qui dispose de peu d'autonomie
va développer des formes de stress. "Prenons l'exemple de téléopérateurs,
d'ouvriers en usine ou d'employés de banques. Le taylorisme est la règle
et les marges de manuvre sont nulles. C'est un véritable facteur
de stress." Il est donc bon d'introduire le plus possible d'autonomie et
de liberté dans les processus, pour adapter la façon de travailler
des salariés à leur manière de ressentir leur travail. "On
constate ainsi que les téléopérateurs qu'on laisse décider
de leurs heures de pause ou de la façon de traiter un sujet se révèlent
plus efficaces", ajoute-t-il.
Récompenser le travail des collaborateurs
Lorsque le collaborateur a le sentiment que ses efforts ne sont pas payés
en retour, son stress monte en flèche. Certes, son salaire est en cause,
mais des éléments non matériels le sont également.
Ainsi, la récompense peut être d'ordre social : la valorisation,
la reconnaissance, les félicitations ont un
effet réel, qui s'explique même chimiquement. D'ailleurs, comme
le note Patrick Légeron, "la France est très mal placée
à cet égard. Les managers ont beaucoup d'efforts à faire
là-dessus. Or rien ne devrait les entraver : ils ne vont pas mettre en
péril la trésorerie de l'entreprise !" Lire
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