Etudes de marché, sécurité réseau, traductions... Les junior-entreprises proposent des prestations variées pour un coût inférieur à celui du marché. Leur réseau est à la fois source de partanariats et d'émulation.

 

Quelles missions leur confier ?

"Les JE travaillent sur des études de marché, diagnostiques financiers, sites web, sécurité réseau..."

En définitive, difficile de confier à une JE un dossier ou une mission stratégique, à contenu hautement confidentiel, surtout lorsque l'on ne la connaît pas. On commencera donc par lui confier un projet non stratégique où la pression en terme de résultats est moins importante pour l'entreprise. Et pourquoi pas développer une relation plus durable par la suite.

Bref, les JE réalisent des missions variées : audit, études de marché, de satisfaction ou encore de notoriété, tests produits, études d'implantation, business plan, traductions... "En école de commerce, on traitera les études de marché et les diagnostiques financiers, en école d'ingénieurs les systèmes d'information, sites web, sécurité réseau, base de données…", explique Cédric Legros. D'autres junior-entreprises interviennent en communication ou encore dans des activités de niche telles que, par exemple, l'étude des relations que l'homme entretien avec son environnement.

 

Faire jouer la concurrence

Le coût de la prestation peut être jusqu'à trois fois moins cher que le marché. Le facturation de base d'une JE varie ainsi de 80 à 280 euros HT par jour-étude. Pierre Loïc Benoît, précédent président de la CNJE, précise que "le coût varie selon la taille de la mission, les JE et le fait par exemple qu'elles soient certifiées ou non, mais également la période de l'année. En effet, les étudiants sont moins disponibles durant l'été, période consacrée traditionnellement aux stages." Le coût tient compte enfin du niveau de technicité du travail demandé.

Et comme souvent sur le marché, le premier rendez-vous n'est pas facturé. Cédric Legros conseille donc aux entreprises de demander des propositions commerciales à chaque JE en mesure de répondre à leurs demandes. "Cela provoque une concurrence et une émulation plutôt positive entre les junior-entreprises".

Autres indicateurs à prendre en compte : les références client, les taux de fidélité et de satisfaction, ainsi que les partenariats qu'il s'agisse d'entreprises ou d'autres JE. D'ailleurs, "nous encourageons les partenariats entre junior-entreprises de différents pays", ajoute Cédric Legros. Un moyen d'approcher les marchés étrangers et de dépasser les barrières linguistiques ou incompatibilités technologiques.

 


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