Mieux vivre la crise de la quarantaine au travail

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Affronter la situation avec souplesse

Peut-on anticiper la crise de la quarantaine ? "Non, répond Gérard Pavy, car cette crise est du domaine du vécu. Cela n'a pas de sens d'anticiper un moment de vie qui sera plus ou moins fortement ressenti. La personne qui se prépare à une situation délicate, qui interviendra à un moment mal défini, ne peut être que malheureuse, ajoute-t-il, car agissant avec trop de prudence."

On ne peut donc pas anticiper cette période, mais mieux y faire face. Pour cela il faut avoir conscience de soi. Plus la personnalité est rigide, plus la transition sera difficile. Le mieux est encore de trouver un équilibre entre vie personnelle et professionnelle, projets à court terme et à long terme, pour pouvoir passer le cap avec une plus grande souplesse.

 

"Si, avant quarante ans on navigue bien, la crise de la quarantaine devrait bien se passer"

Un passé riche d'enseignements

Pour Gérard Pavy, "si avant quarante ans on navigue bien, la crise de la quarantaine devrait bien se passer". Si, auparavant, on a vécu des problèmes que l'on a eu du mal à affronter, la crise sera plus difficile. Le consultant conseille d'oberver son passé et de noter si l'on a été stressé dans sa carrière, si certaines étapes ont été des passages en force ou pas, si l'on a eu des crises conjugales, etc. "Ce sont des choses qui ressortent parfois pendant la crise de la quarantaine. On y reproduit les mêmes mécanismes, qui sont d'autant plus coûteux que l'enjeu est important."

Alors plus on arrive riche d'expériences sur des plans divers (professionnel, personnel…), moins on est dépendant d'une situation et plus on est en phase avec la réalité et les autres. On construit sa personnalité par son rapport avec les autres. "C'est comme si l'on était en équilibre sur un tabouret : si un pied casse, restent trois autres pour maintenir une certaine stabilité. Au-delà, c'est dangereux."

 


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