Emotions au travail : leur donner la juste place

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Utiliser sa joie comme un puissant facteur de motivation ©
 

Avoir une bonne connaissance de soi et de ses émotions permet de maîtriser ses réactions.

 

Le rôle des émotions

» Avertir : les émotions permettent de se protéger en servant d'avertisseur. "La peur nous prévient d'un danger", interprète Elisabeth Couzon. Et la colère permet de se mobiliser face à un changement."

» Informer : soi-même mais aussi les autres. "Souvent, lorsqu'il y a de la colère c'est que les limites n'ont pas été fixées, ou alors il y a eu intrusion." L'émotion permet de s'en rendre compte et aussi de prévenir son interlocuteur. De même pour la tristesse : elle apparaît en situation de manque et permet de prendre conscience de cet état et donc d'y remédier.

» Partager : pour motiver, rien de tel que de partager sa joie.

 

Se calmer avant de se laisser déborder

"Prendre conscience de ses émotions permet ensuite d'être en capacité de choix quant au fait de les exprimer ou pas", analyse Etienne Roy. Au lieu de fondre en larmes en réunion ou de piquer une colère mémorable dans le bureau du directeur général, peut-être préféreriez-vous vous reprendre et analyser la situation en pleine possession de vos facultés.

"Il faut éviter le tu qui tue"

"On perd 80 % de ses moyens de raisonnement sous le coup d'une émotion forte, estime Elisabeth Couzon. Il faut alors réussir à gagner un peu de temps. "Dans ce cas, allez respirer, boire un verre d'eau... La colère s'exprime souvent dans les emails. Vous pouvez écrire ce que vous ressentez mais il faut vous obliger à l'enregistrer en brouillon et à laisser passer une nuit. Le lendemain vous reprendrez le courrier et le modifierez certainement !"

 

Savoir exprimer ses émotions

Il est nécessaire de se décharger de son émotion sinon l'énergie générée est intériorisée. Elle va créer du stress, de l'anxiété ou de la somatisation. C'est pour se libérer de cette énergie que l'on pleure, crie, rie... Lorsqu'il s'agit de tristesse ou de colère, le fait de l'exprimer suffit souvent à la faire disparaître. "On peut tout dire mais attention à l'intensité des propos", prévient Elisabeth Couzon.

Le réflexe à garder en mémoire consiste à centrer son discours sur soi. "Il faut éviter le tu qui tue, plaisante la psychothérapeute. Tout d'abord, j'observe la situation, puis j'exprime ce que je ressens, ce dont j'ai besoin et enfin je formule le comportement attendu de la personne à laquelle je m'adresse."

 


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