Résister à la pression

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L'alimentation

Le style de vie influe beaucoup sur la capacité dont on dispose pour résister à la pression professionnelle au quotidien. Les comportements alimentaires sont à surveiller : "il faut privilégier une nutrition agréable, se méfier des régimes car ils sont facteurs de stress, mais éviter aussi une alimentation trop grasse ou trop sucrée qui aurait des conséquences sur la zone cardiovasculaire déjà très sollicitée en cas de stress", fait remarquer Françoise Lauer. L'alcool, malgré ses effets désinhibiteurs qui peuvent se révéler appréciables à court terme, doit aussi être évidemment surveillé de près car il induit des phénomènes dépressifs à moyen terme.

 

Le sommeil

"Si l'insomnie s'installe, ne pas la laisser s'installer mais l'accepter"

La qualité du sommeil conditionne une majeure partie de la résistance à la pression. Lorsqu'il est perturbé par les soucis professionnels, il faut apprendre à favoriser l'endormissement : prendre une douche relaxante avant d'aller se coucher, manger léger, aérer sa chambre, mettre des draps propres et frais sont autant de petits gestes qui favoriseront le relâchement propice au sommeil. Et si l'insomnie survient, ne pas la laisser s'installer mais l'accepter : s'occuper pendant une heure en lisant, en écoutant de la musique calme.

 

La vie sociale

La vie extraprofessionnelle, enfin, est une clé de la résistance à la pression. "Il n'y a pas que le boulot dans la vie" est un réflexe qui donne paradoxalement plus de performance dans son poste. Pour certains, c'est le sport. A chacun son rythme bien entendu, un peu de marche pouvant même suffire. Pour d'autres, une activité culturelle, associative ou encore familiale conviendra mieux. "L'idée est de pouvoir décrocher de son travail et trouver un soutien social parmi les gens que l'on fréquente", note Françoise Lauer.

 

Enfin, les temps de récupération ne doivent pas être négligés. "Il faut bien connaître son rythme, savoir dans quelles conditions on déconnecte le mieux", insiste Laurence Saunder. Certains ont besoin de moins de vacances mais de plus de temps libre dans la journée. Certains veulent être totalement déconnectés de leur travail lorsqu'ils n'y sont pas quand d'autres ne savent se détendre que s'ils savent qu'aucun problème ne couve à leur insu. L'idée est donc de privilégier le sur-mesure mais de ne jamais négliger les moments de relâchement.



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